Journée d'étude : Autour des écrits de Jean-Jacques Nattiez
Actes de la journée d'hommage à Jean-Jacques Nattiez à l'occasion de ses 70 ans (12 novembre 2015, CNSMDP)
Pionnier de la sémiologie musicale, Jean-Jacques Nattiez est professeur émérite de musicologie à la Faculté de musique de l’Université de Montréal. Il a consacré de nombreux ouvrages et articles au champ disciplinaire musicologique lui-même, aux méthodes qui s’y rapportent : l’analyse musicale, les rapports entre la musique et les autres arts, l’ethnomusicologie, l’histoire de la musique, les écrits de musiciens, le tout sous l’égide d’un modèle spécifique de sémiologie musicale : celui de la tripartition tel que défini par Jean Molino. Dans cette perspective, ses travaux concernant aussi bien Mozart, Wagner, Brahms, Debussy, Varèse, Boulez que Proust, Lévi-Strauss ou des metteurs en scène d’opéra comme Patrice Chéreau, ainsi que la musique des Inuit, des Aïnou et des Baganda, ont marqué de façon durable les études dans ces différents domaines. Il a également mené une activité intense de responsable éditorial très impliquée dans la vie musicale d’aujourd’hui (collection chez Christian Bourgois « Musique/passé/présent », et Circuit, « revue nord-américaine de musique du XXe siècle »). Pendant une dizaine d’années, il a dirigé la monumentale publication en cinq volumes de Musiques. Une encyclopédie pour le XXIe siècle (Actes Sud/Cité de la musique pour la version française, 2003-2007).
À l'occasion de ses 70 ans, le département « musicologie et analyse » du Conservatoire a choisi de lui rendre hommage le 12 novembre 2015 en questionnant son œuvre et en multipliant les points de vue privilégiant les approches de différentes générations de chercheurs invités par Corinne Schneider. Tout au long de cette journée d’étude, Jean-Jacques Nattiez a donné la réplique aux professeurs, aux élèves, aux artistes et aux chercheurs présents, dans un dialogue centré sur une sélection de ses travaux. Sont ici présentées, réunies et éditées par Anne Roubet assistée de Louis Vigneron, les contributions – consultables en ligne – de certains des participants à la journée d'étude, ainsi que des textes complémentaires rédigés plus récemment.
L’ensemble fait donc écho et prolonge les ouvrages majeurs qui jalonnent la carrière de Nattiez. Claude Abromont, avec la collaboration d’Annabelle Carré, illustre la méthode paradigmatique qui est au cœur, du point de vue analytique, de ses Fondements d’une sémiologie de la musique (1975). Il la fait précéder d’un éclairage historique fécond et novateur et de suggestions nouvelles, notamment concernant les dimensions polyphoniques et polyrythmiques. Ce livre y présentait déjà la théorie sémiologique de la tripartition, mais c’est dans un ouvrage plus récent, Analyses et interprétations de la musique. La mélodie du berger dans le Tristan et Isolde de Richard Wagner (Vrin, 2013), qu’il a tenté d’en démontrer les tenants et les aboutissants. Le compte-rendu de ce livre par Claude Abromont, repris ici, démontre en quoi il a considérablement marqué notre discipline. Cet ouvrage est un maillon intermédiaire entre l’entreprise d’expansion des premières recherches de Nattiez dans Musicologie générale et sémiologie (Paris, Christian Bourgois, 1987) dont l’aboutissement ultime fera l’objet d’un Traité de musicologie générale, en cours de finition (Sampzon, Delatour France).
Mais en même temps, ses différents ouvrages ont suscité des critiques et des contestations que la journée d’étude et les présents actes se devaient de refléter. S’attaquant à certains de ses concepts de base et son évaluation des « analyses de compositeur » présentés dans Musicologie générale et sémiologie et Analyses et interprétations de la musique, Thomas Lacôte lui oppose une véhémente critique qui suscitera sans doute bien des commentaires. Notre invité lui répondra ici prochainement dans une postface inédite, tout autant énergique, mais qui témoigne de son ouverture à la discussion.
Dans le même esprit, on lira la féconde contribution de Maxime Joos à la réflexion critique sur les propositions méthodologiques et analytiques de Nattiez. Il utilise son travail comme un tremplin pour exposer sa propre conception de la sémiologie et de l’analyse musicales dans laquelle il fait une large place au modèle sémiologique de Charles Morris. En même temps, il resitue sa perspective dans le cadre de fructueuses observations portant sur l’histoire de la philosophie, de la logique, de la linguistique et de la sémiologie.
Si les propositions analytiques de Nattiez ont frappé les esprits, ce n’est pas là sa seule contribution à la musicologie. Il n’a jamais voulu restreindre son propos aux structures immanentes de la musique.
Une autre dimension du travail de Jean-Jacques Nattiez méritait d’être prise en considération dans ce panorama critique de ses écrits : le rapport qu’il entretient avec l’opéra, la littérature et les arts plastiques. Il a écrit un roman, Opera (Montréal, Leméac, 1997) dont Timothée Picard propose ici une exégèse approfondie, rédigée pour la présente publication et qui resitue cette entreprise littéraire dans le contexte de ce qu’il appelle les « romans mélomanes ». Nattiez a également étudié la place qu’occupe la musique dans À la recherche du temps perdu (Proust musicien, Paris, Christian Bourgois, 1984, rééd. 1999). Dans La musique, les images et les mots (Montréal, Fides, 2010), il consacre de copieuses études à la place de la musique dans l’œuvre poétique d’Yves Bonnefoy et à l’influence de la musique sur Paul Klee et sur un graveur québécois, Yves Gaucher, inspiré par Webern. Dans Peindre Écouter Écrire (Sampzon, Delatour France, 2017), il propose un contrepoint entre des huiles et des encres de son épouse Rita Ezrati et de brefs commentaires musicaux qu’il a disséminés dans des jaquettes de disques ou des programmes de concerts. En prolongement de Wagner androgyne, il tente d’élucider les rapports entre art poétique, rêve et sexualité dans Les Récits cachés de Richard Wagner (Presses de l’Université de Montréal, 2018) où il démontre en particulier comment l’intrigue de plusieurs de ses opéras fait allusion à sa théorie de l’union de la poésie et de la musique et à sa conception de l’art total.
Passionné par les problèmes sémiologiques et les interprétations soulevés par les mises en scène d’opéra, il n’a cessé de réfléchir sur les liens entre leur élaboration et leur réception : de Tétralogies. Wagner, Boulez, Chéreau. Essai sur l’infidélité, Paris, Christian Bourgois, 1983) qui porte sur le Ring dit « du Centenaire » à Bayreuth (1976-1980) à, trente six ans plus tard, Fidélité et infidélité dans les mises en scène d’opéra, Paris, Vrin, 2019, auquel Serge Martin a consacré un essai approfondi repris ici. En raison de la place que l’opéra occupe dans son œuvre musicologique, on ne s’étonnera pas d’apprendre qu’il ait écrit un livret d’opéra sur la vie du Bernin. Il sera mis en musique par Fabio Vacchi, le compositeur italien contemporain le plus joué depuis la mort de Berio, lorsque les conditions sanitaires en permettront la commande. Une contribution complémentaire sur les liens entre musique, littérature et arts plastiques dans les ouvrages et la pensée de Jean-Jacques Nattiez sera publiée ici prochainement.
Nattiez a également œuvré dans le domaine de l’ethnomusicologie. Un ample ouvrage monographique consacré aux Inuit, de l’Alaska au Groenland, est encore à paraitre (La musique qui vient du froid, Presses de l’Université de Montréal, 2022), mais Cécile Delétré et François Picard se fondent sur ses articles et sa discographie pour souligner la conception qu’il défend de son intégration dans une musicologie générale.
Il s’est également penché sur l’histoire de la musique, comme en témoignent les cinq volumes de Musiques. Une Encyclopédie pour le XXIe siècle (Arles-Paris, Actes Sud/Cité de la musique) éditée par ses soins entre 2003-2007 dont Claire Cabaret-Bataille se fait ici l’écho en étudiant sa conception de l’histoire de la musique. Cet ample ouvrage de référence s’inscrit dans le cadre des entreprises éditoriales de Nattiez dont Michel Duchesneau dresse ici un panorama exemplaire. Nattiez a également pratiqué l’histoire de la musique elle-même dans des monographies consacrées à Wagner (Wagner androgyne, Paris, Christian Bourgois, 1990 ; Les esquisses de Richard Wagner pour Siegfried’s Tod, Paris, Société française de musicologie, 2004, et Wagner antisémite. Un problème historique, sémiologique et esthétique, Paris, Christian Bourgois, 2015). Lors de la journée d’études, ce dernier livre a fait l’objet d’un ample échange avec Pierre-Michel Menger qui, dans l’article publié ici, pénètre dans les arcanes de ce livre foisonnant. Professeur de sociologie de l’art au Collège de France, il suggère d’en prolonger la problématique du côté de sa discipline.
À ses livres et ces implications, il faudrait ajouter la considération des articles – certains sont cités par les auteurs réunis ici – dont on trouvera ci-après une bibliographie sélective, établie et complétée à partir de celle que Jonathan Dunsby et Jonathan Goldman ont publié dans le Festschrift qu’ils ont édité pour les soixante-dix ans de Nattiez (The Dawn of Music Semiology, University of Rochester Press, 2017). Cette abondance de titres et la présence de musicologues de réputation internationale dans le sommaire de cet hommage (Agawu, Arom, Dalmonte, Irène Deliège, Dunsby, Goldman, Meeùs, Molino, Whittall) expliquent les échos que l’œuvre de Nattiez a pu rencontrer en dehors de l’hexagone : plusieurs de ses livres et articles ont été traduits et publiés en albanais, allemand, anglais, arabe, chinois, espagnol, finlandais, italien, japonais, luso-brésilien, persan, portugais, serbo-croate et roumain. Le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris s’associe ici à ces manifestations de reconnaissance et d’estime en dehors de son pays d’origine.
Contributions consultables en ligne :
Claude ABROMONT, Variations sur l'analyse paradigmatique (suivi d'une étude d'Annabelle CARRÉ)
Claude ABROMONT, recension de l'ouvrage de Jean-Jacques Nattiez Analyses et interprétations de la musique, la mélodie du berger dans le Tristan et Isolde de Richard Wagner (Paris, Vrin, 2013)
Thomas LACÔTE, De l’invention en analyse musicale : repenser l’analyse de compositeur au Conservatoire de Paris à l’ombre des écrits de Jean-Jacques Nattiez
Maxime JOOS, Théories de l’analyse au cœur du projet sémiologique
Cécile DELÉTRÉ, Jean-Jacques Nattiez ethnomusicologue, suivi d’un entretien avec François Picard
Timothée PICARD, Un mystérieux capriccio veneziano : Jean-Jacques Nattiez, Opera (1997)
Claire CABARET-BATAILLE, Jean-Jacques Nattiez à propos de l’histoire de la musique dans son Encyclopédie
Michel DUCHESNEAU, Musicologue-éditeur : le cas emblématique de Jean-Jacques Nattiez
Pierre-Michel MENGER, Une lecture de Wagner antisémite, de Jean-Jacques Nattiez
Bibliographie sélective d’articles musicologiques de Jean-Jacques Nattiez
Parmi les quelque deux cents articles publiés à ce jour par Jean-Jacques Nattiez, nous avons retenu ceux qui concernent la musicologie générale, l’histoire de la musicologie, l’histoire de la musique, l’ethnomusicologie et l’analyse musicale d’inspiration sémiologique. Nous n’avons pas considéré leurs traductions, ses préfaces, ses comptes-rendus, ses entrevues et diverses interventions de vulgarisation, ni ceux de ses articles qu’il a repris dans des recueils d’articles : De la sémiologie à la musique (Montréal, Cahiers du département d’études littéraires, no 10, Université du Québec à Montréal, 1987) ; Le combat de Chronos et d’Orphée (Paris, Christian Bourgois, 1993) ; La musique, la recherche et la vie : un dialogue et quelques dérives (Montréal, Leméac, 1999) ; La musique, les images et les mots : du bon et du mauvais usage des métaphores (Montréal, Fides, 2010).
« Varèse’s Density 21.5 : a Study in Semiological Analysis », Music Analysis, vol. l, n° 3, oct. 1982, p. 243-340.
« De la sémiologie générale à la sémiologie musicale. L'exemple de la Cathédrale engloutie de Debussy », Protée, vol. XXV, n° 2, automne 1997, p. 7-20.
« A Comparison of Analyses from the Semiological Point of view (the Theme of Mozart’s Symphony in G minor, K 550) » (trad. Katharine Ellis and Raymond Monelle), Contemporary Music Review, vol. XVII, part 1, 1998, p. 1-38.
Présentation générale et résumé de S. Arom, « Polyphonies et polyrythmies instrumentales d'Afrique Centrale », Analyse musicale, n° 23, avril 1991, pp. 66-74 et « Arom, ou le sémiologue sans le savoir », Analyse musicale, n° 23, avril 1991, pp. 77-82. Trad. anglaise, « Simha Arom and the Return of Analysis to Ethnomusicology », Music Analysis, vol. XII, n° 2, July 1993, p. 241-265.
« Musique, structures, cultures », EM, Annuario degli Archivi di Etnomusicologia dell'Accademia Nazionale di Santa Cecilia, vol. III, 1995, p. 37-54.
« Qu’est-ce que la musique ? Une théorie sémiologique et anthropo-génétique », in Rossana Dalmonte et Ignazio Macchiarella I (éd.), Tutti i lunedì di primavera, Trento, Editrice Università degli Studi di Trento, Dipartimento di Scienze Filologische e Storiche, Labirinti 46, 2000, p. 15-35.
« Quelques problèmes de la musicologie critique selon Célestin Deliège », Circuit, vol. XVI, n° 1, 2005, p. 73-88.
« Rythme, danse et sexualité : une danse ougandaise d’initiation au mariage », in J.-J. Nattiez (éd.), Musiques. Une Encyclopédie pour le XXIe siècle, Arles, Actes Sud/Cité de la musique, vol. III, « Musiques et cultures », 2005, p. 1108-1129.
« A propos de quelques concepts fondamentaux pour l’écriture de l’histoire de la musique (Périodisation, esprit du temps et génération) », in Istoria muzicologiei si semiologia istoriografiei muzicale / Histoire de la musicologie et sémiologie de l’historiographie musicale, Collection « Conférences de l’Université » [Université des Arts « Georges Enesco », Iasi, Roumanie], Editura Artes, Iasi, 2005, p. 80-109 (roumain) et 110-141 (français).
« Histoire ou histoires de la musique ? », in J.-J. Nattiez (éd.), Musiques. Une Encyclopédie pour le XXIe siècle, vol. IV, « Histoires des musiques européennes », Arles, Actes Sud/Cité de la musique, 2006, p. 19-49.
« L’univers wagnérien et les wagnérismes », in J.-J. Nattiez (éd.), Musiques. Une Encyclopédie pour le XXIe siècle, vol. IV, « Histoires des musiques européennes », Arles-Paris, Actes Sud/Cité de la musique, 2006, p. 1221-1257.
« Le timbre est-il un paramètre secondaire ? », Les Cahiers de la Société Québécoise de Recherche en musique, vol. IX, n° 1-2, oct. 2007, p. 13-24.
« Musicologie historique, ethnomusicologie, analyse : une musicologie générale est-elle possible ? », in Muzica, cercetarea si viata. Un dialog imaginar, Bucarest, Editura Muzicala, 2007, p. 236-268 ; rééd. en français, Itamar. Revista de investigación musical : territorios para arte, année 1, 2008, p. 103-120 et in Musicae Scientiae, Special issue 2010, « Understanding musical structure and form : papers in honour of Irène Deliège », p. 333-355. ; trad. arabe in Éloge de la musicologie, Samir Bécha (éd.), Tunis, Karem Sharif éditions, 2011.
« Typologies et universaux » [en collaboration avec Jean Molino], in Musiques. Une Encyclopédie pour le XXIe siècle, sous la direction de J.-J. Nattiez, vol. V, « L’unité de la musique », Arles - Paris, Actes Sud/Cité de la musique, 2007, p. 337-396.
« La Set Theory d’Allen Forte, le niveau neutre et la poïétique », in M. Andreatta, J.-M. Bardez, J. Rahn (éd.), Actes du colloque « Autour de la Set Theory », Rencontre musicologique franco-américaine, Ircam, 15-16 octobre 2003, IRCAM-Centre Pompidou/Éditions Delatour France, 2008, p. 223-240.
« Introduction à l’œuvre musicologique de Jean Molino », in Jean Molino, Le Singe musicien. Sémiologie et anthropologie de la musique, Arles – Paris, Actes Sud /INA, 2009, p. 13-69.
« Introduction à la pensée musicologique de Leonard B. Meyer », in Leonard B. Meyer, Émotion et signification en musique, Arles, Actes Sud, 2011, p. 13-45.
« La narrativisation de la musique. La musique : récit ou proto-récit ? », Cahiers de narratologie, « Rencontres de narrativités : perspectives sur l’intrigue musicale », no 21, 2011, http://narratologie.revues.org/6360 et 6467.
« La recherche des universaux est-elle incompatible avec l’étude des spécificités culturelles ? Réflexions sur l’ethnomusicologie selon John Blacking », Anthropologie et Sociétés, « Ethnomusicologie et anthropologie de la musique. Une question de perspective », sous la direction de Nathalie Fernando et Jean-Jacques Nattiez, vol. XXXVIII, n° 1, 2014, p. 217-243.
« Isabelle Panneton – De la rigueur à la liberté de création », in Jonathan Goldman (dir.), La création musicale au Québec, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, 2014, p. 269-299.
« Jeux de gorge inuit et chants de gorge sibériens », Schweizer Musikzeitung/Revue musicale suisse/Rivista Musicale Svizera, février 2014, vol. XVII, n° 2, p. 5-7 [avec résumé en allemand]. Version complète en ligne : www.revuemusicale.ch/inuit.
« Musicologie critique ou musicologie générale ? À propos des positions de Célestin Deliège sur les musiques de tradition orale et "les autres musiques" », in Valérie Dufour et Robert Wangermée (éd.), Modernité musicale au XXe siècle et musicologie critique. Hommage à Célestin Deliège, Bruxelles, Académie royale de Belgique, 2015, p. 159-177.
« Prefatory Remarks. Anthropology and history according to André Schaeffner », in André Schaeffner, The Origin of Musical Instruments, éd. et traduction de Rachelle Taylor, Ariadne et Emelyn Lih Londres – New York, Routledge, 2020, p. xxvi – xxxiii.
« Pierre Boulez : ein unvollendetes Werk », Dominik Schweiger et Isabel Neudecker (éd.), Porträt Pierre Boulez, Wiener Konzerthaus, 7 mai - 19 juin 2017, p. 19-27 ; original français, « Pierre Boulez : une œuvre inachevée ? », Musicologies nouvelles, n° 5, 2018, p. 37-43.
« La contribution de François Delalande à la musicologie générale : Pour une musicologie œcuménique », préface et postface pour le livre de François Delalande, La musique au-delà des notes, Presses universitaires de Rennes, 2019, p. 7-23 et 269-311.
« Sémiologie, sémantique et herméneutique dans l’œuvre musicologique de Michel Imberty », in Mondeher Ayari, Jean-Marc Chouvel, Laetitia Petit (éd.), Michel Imberty. La psychologie de la musique au-delà des sciences cognitives, actes du colloque international tenu à l’IRCAM les 10 et 11 avril 2018, Sampzon, Delatour France, 2021, p. 39-46.
« Temps vécu, temps dramatique et temps musical dans La Bohème de Puccini », L’Opéra, revue québécoise d’art lyrique, no 24, été 2020, p. 26-31.
« Ce que je dois à François Delalande » (Hommage à François Delalande pour son quatre-vingtième anniversaire), Direzione Musicheria, 17 août 2021, https://www.musicheria.net/rubriche/studi-e-ricerche/5345-buon-compleanno-francois.