Qu’est-ce qui fait œuvre ? Quelles sont les composantes qui contribuent à sa singularité ?
Cet enseignement se propose de prêter l’oreille au rôle des interprètes et des multiples facteurs historiques et contextuels qui participent de la constante réécriture de l’œuvre musicale. Dans une acception large de l’interprétation, l’étude alterne l’analyse d’enregistrements sonores, la comparaison de mises en scènes, d’éditions ou d’écrits. Depuis une expérience sensible partagée, étudiants et étudiantes s’imprègnent de questionnements esthétiques et historiques et mesurent la subjectivité des parti-pris artistiques : dans cet écart, se joue la capacité à s’étonner plutôt qu’à juger et à développer une plasticité de la perception, au service d'une restitution et d'une écoute situées. 

La médiation culturelle consiste à créer les conditions d’une rencontre de l’art et par l’art. Elle favorise la circulation des oeuvres et le développement des pratiques musicales et chorégraphiques autour d’une expérience sensible. Elle construit des ponts entre des univers culturels différents par l’échange et la réciprocité. Savoir concevoir et conduire en artiste une action de médiation constitue, aujourd’hui, une compétence professionnelle indispensable pour la plupart des structures de diffusion ou de création et des acteurs des politiques culturelles publiques.

La DCO « Initiation à la médiation » propose une approche sous 3 angles :

1° Une réflexion sur la place des musicien∙ne∙s dans la société : cours sur les différentes définitions de la médiation, les institutions culturelles, les politiques publiques ; participation aux 3 rencontres du séminaire de recherche sur la médiation et au forum écologie.

2° Une découverte, par la pratique et la transmission orale, des cultures vocales du monde, dans ce la cadre du choeur Ubuntu (échauffements corporels, échauffements vocaux, jeux de rythmes corporels, répertoires de tradition orale).

3° La conception et la réalisation d’un atelier pratique de médiation avec une classe de 1^ère sanitaire et sociale du lycée d’Alembert, en lien avec le spectacle sur La Belle Hélène de J. Offenbach conçu par les étudiant∙es chanteur∙ses du CNSMDP dans le cadre du cours de « Travail de la scène » d’Emmanuelle Cordoliani. Les ateliers sont préparés en cours, explorant différents aspects : dramaturgie, analyse musicale, arrangements, interprétation, composition, etc.

Ce cours vise à donner à l’élève le maximum de compréhension et de maîtrise des principes du traitement du signal et de la synthèse sonore, afin qu’il puisse être en mesure d’appliquer ces principes dans le cadre de sa pratique future d’ingénieur du son. Ceci comprend aussi la capacité à réaliser de manière autonome des versions personnelles d’outils de synthèse sonore et de traitement du son existants et ceux, manquants, dont le besoin pourrait émerger.

Le cours de yoga se compose d’une série de postures, les asanas, proposant des étirements dynamiques, et éveille la conscience du corps dans l’espace et de l’espace que l’on peut créer dans son propre corps.

L’attention, la concentration et l’implication sont développées et soutenues par le travail sur la respiration dans le calme, la lenteur et la précision. 

Les intentions de placement, d’alignement, d’amplitudes, sont révélateurs pour chacun de sensations qui s’affinent au fil du temps. 

La pratique dynamique est complétée ou remplacée en fonction de la période de l’année par une pratique plus restorative ou yin yoga, ainsi que par des temps dédiés à la méditation, outils indispensables pour aborder les examens, concours et auditions et se familiariser avec le stress que tout danseur-se peut rencontrer sur son parcours en studio et en scène.

La danse classique est abordée au Conservatoire, dans le cadre du cursus contemporain, comme une des techniques fondamentales, un fil rouge qui va venir irriguer chaque année. Il ne s’agit pas pour les étudiant.es de maîtriser tous les aspects techniques et artistiques abordés en profondeur dans le cursus classique, mais de connaître, pratiquer et appréhender un vocabulaire, une grammaire qu’ils et elles seront amené.es à déployer dans leur carrière professionnelle, dans les auditions, mais aussi dans le cadre de certaines écritures contemporaines.