Ce cours propose une initiation aux musiques électroacoustiques/mixtes par l’acquisition de fondamentaux théoriques, comme le solfège et la grammaire de ces répertoires, mais aussi pratiques, autour de l’outil informatique, par la réalisation d’œuvres et de travaux d’une multiplicité de formes, dans les conditions réelles du concert. Différents travaux sont réalisés, dont la complexité évolue au fil du parcours :

• la première année est consacrée à la réalisation d’une pièce acousmatique stéréo à diffuser manuellement lors d’un concert ;
• en deuxième année, il s’agit de réaliser, au choix, une pièce acousmatique multicanal ou une pièce mixte pour un soliste (ou musique de chambre) ;
• en troisième année, il est question d’élaborer son propre projet de pièce mixte/interactive d’envergure pour un soliste ou un petit ensemble instrumental ou une pièce électroacoustique multicanal.

En complément des cours collectifs (cf. ci-dessous), les étudiant·es bénéficient de rendez-vous individuels réalisés par les enseignants en fonction de l’avancement de leur(s) projet(s) de composition électroacoustique et/ou mixte. Tout au long de l’année, des interventions ponctuelles sont organisées sur des sujets spécifiques définis en début d’année par les enseignants.

Tout au long du cursus de composition (1^er et 2^e cycles), les étudiant·es sont également invités à suivre des séminaires et master classes qui permettent d’aborder des questions aussi variées que la production de concerts, la pérennisation des œuvres, l’autoanalyse ou l’analyse d’œuvres électroacoustiques et/ou mixtes.

Composante incontournable pour se construire en tant qu’artiste chorégraphique pluriel, la médiation fait l’objet d’une approche de recherche / action, en lien avec des partenaires actifs sur le territoire.

Un projet de médiation des œuvres permet aux étudiant.es de faire la rencontre d’un public varié dans un contexte chorégraphique. Ces projets sont pensés et portés par les étudiant.es eux.elles-mêmes. Ils sont accompagnés par l’équipe pédagogique du Conservatoire, et par les équipes partenaires du Centre national de la danse et des Ateliers Médicis, encadrés par la structure partenaire ainsi qu’une personnalité artistique qui joue le rôle de tuteur.rice.

Des partenariats sont noués avec des structures du territoire. Ces actions peuvent s’adresser aussi bien à des Conservatoires à Rayonnement Régional, communal ou autres qu’à des structures locales de type maison des seniors ou PMI.

À cet égard, le maillage territorial du Conservatoire constitue une puissante ressource.

En préparation de ce projet, les tournées de l’Ensemble chorégraphique se prêtent également à des expériences auprès d’une multiplicité de publics, dans le cadre d’initiatives pensées avec les structures d’accueil. Des rencontres sont ainsi régulièrement organisées autour des répertoires en tournée, pour permettre aux artistes d’expérimenter des formes de médiations diverses, selon des cadres pluriels (cours, répétitions publiques, ateliers ou encore master classes) et parfois inédits.

La médiation culturelle consiste à créer les conditions d’une rencontre de l’art et par l’art. Elle favorise la circulation des oeuvres et le développement des pratiques musicales et chorégraphiques autour d’une expérience sensible. Elle construit des ponts entre des univers culturels différents par l’échange et la réciprocité. Savoir concevoir et conduire en artiste une action de médiation constitue, aujourd’hui, une compétence professionnelle indispensable pour la plupart des structures de diffusion ou de création et des acteurs des politiques culturelles publiques.

La DCO « Initiation à la médiation » propose une approche sous 3 angles :

1° Une réflexion sur la place des musicien∙ne∙s dans la société : cours sur les différentes définitions de la médiation, les institutions culturelles, les politiques publiques ; participation aux 3 rencontres du séminaire de recherche sur la médiation et au forum écologie.

2° Une découverte, par la pratique et la transmission orale, des cultures vocales du monde, dans ce la cadre du choeur Ubuntu (échauffements corporels, échauffements vocaux, jeux de rythmes corporels, répertoires de tradition orale).

3° La conception et la réalisation d’un atelier pratique de médiation avec une classe de 1^ère sanitaire et sociale du lycée d’Alembert, en lien avec le spectacle sur La Belle Hélène de J. Offenbach conçu par les étudiant∙es chanteur∙ses du CNSMDP dans le cadre du cours de « Travail de la scène » d’Emmanuelle Cordoliani. Les ateliers sont préparés en cours, explorant différents aspects : dramaturgie, analyse musicale, arrangements, interprétation, composition, etc.

Lentement, mais inexorablement, les questions de Néméa™ l’amènent vers une découverte macabre.

Issue de la découverte par FM Alexander d’un nécessaire retour à « l’usage de soi », perdu depuis l’enfance et qu’il convient de retrouver, la Technique Alexander invite les interprètes à questionner « ce qu’ils font avec eux-mêmes ». Prendre conscience de la façon dont le corps, en tant que tout premier instrument, devrait fonctionner, et le remettre au cœur du geste artistique, voilà tout le propos de cette approche, qui mobilise observation et pratique.

Fruit d’une expertise unique, nourrie par une longue expérience auprès d’une multiplicité d’artistes dans le monde, cet enseignement constitue une préparation psycho-physique à la performance ou à la scène. Dans la droite lignée du modèle de l’entraînement des sportifs, détente, récupération, mobilisation appropriée, déploiement des capacités au moment M permettent de prévenir et proposer des solutions face aux problèmes de blessures, tensions excessives, trac, si souvent liés à la pratique instrumentale de haut niveau. Outre les effets sur la santé globale, cette approche donne les clés d’une connaissance de soi et de ses limites, nécessaire à tout épanouissement artistique, ainsi qu'à toute professionnalisation.