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Nouvelles technologies appliquées à la composition (NTAC)
Ce cours propose une initiation aux musiques électroacoustiques/mixtes par l’acquisition de fondamentaux théoriques, comme le solfège et la grammaire de ces répertoires, mais aussi pratiques, autour de l’outil informatique, par la réalisation d’œuvres et de travaux d’une multiplicité de formes, dans les conditions réelles du concert. Différents travaux sont réalisés, dont la complexité évolue au fil du parcours :
- la première année est consacrée à la réalisation d’une pièce acousmatique stéréo à diffuser manuellement lors d’un concert ;
- en deuxième année, il s’agit de réaliser, au choix, une pièce acousmatique multicanal ou une pièce mixte pour un soliste (ou musique de chambre) ;
- en troisième année, il est question d’élaborer son propre projet de pièce mixte/interactive d’envergure pour un soliste ou un petit ensemble instrumental ou une pièce électroacoustique multicanal.
En complément des cours collectifs (cf. ci-dessous), les étudiant·es bénéficient de rendez-vous individuels réalisés par les enseignants en fonction de l’avancement de leur(s) projet(s) de composition électroacoustique et/ou mixte. Tout au long de l’année, des interventions ponctuelles sont organisées sur des sujets spécifiques définis en début d’année par les enseignants.
Tout au long du cursus de composition (1er et 2e cycles), les étudiant·es sont également invités à suivre des séminaires et master classes qui permettent d’aborder des questions aussi variées que la production de concerts, la pérennisation des œuvres, l’autoanalyse ou l’analyse d’œuvres électroacoustiques et/ou mixtes.

Méthodologie pratique de la recherche et de la médiation
Dans la continuité de l’enseignement de Florence Badol-Bertrand, ce cours vise à acquérir les outils méthodologiques nécessaires à la pratique de la recherche et de la médiation et à les activer par la mise en œuvre d’un projet.
Pour ce faire, il propose les axes suivants :
- s’approprier les méthodes utiles pour chercher et écrire sur la musique : outils de recherche physiques et numériques, bibliographie, lexicographie, état de l’art, recension, appareil critique, édition de partition, notes de programme…
- initier une réflexion dramaturgique en lien avec une production lyrique de l’année
- découvrir et mener des projets de médiation : introduction à la sociologie des publics de la musique classique, aux institutions culturelles et aux politiques publiques de la culture ; études de situations de médiation dans des contextes partenariaux variés
- faire une première expérience de recherche, qui peut s’inscrire dans le cadre de la DCO « Participation à un projet de recherche » ; faire une expérience d’observation d’actions de médiation à travers un stage de 25 heures environ donnant lieu à un rapport de stage ; un travail d’assistanat à la mise en scène peut être considéré comme un des deux projets.


Méthodologie et théories de la musicologie
À la manière d’un cabinet de lecture, cet enseignement propose une traversée de l’histoire des idées aux fins de mettre en perspective historique et critique les héritages discursifs de la musicologie. Les étudiants et étudiantes analysent une grande diversité de textes, individuellement et collectivement, comme autant de fenêtres vers la diversité des champs théoriques de la recherche en musicologie, des récits fondateurs du canon aux gender ou postcolonial studies, en passant par les musiques traditionnelles, les études de l’interprétation ou de l’écoute.

Histoire de la musique - étude de l'interprétation
Qu’est-ce qui fait œuvre ? Quelles sont les composantes qui contribuent à sa singularité ?
Cet enseignement se propose de prêter l’oreille au rôle des interprètes et des multiples facteurs historiques et contextuels qui participent de la constante réécriture de l’œuvre musicale. Dans une acception large de l’interprétation, l’étude alterne l’analyse d’enregistrements sonores, la comparaison de mises en scènes, d’éditions ou d’écrits. Depuis une expérience sensible partagée, étudiants et étudiantes s’imprègnent de questionnements esthétiques et historiques et mesurent la subjectivité des parti-pris artistiques : dans cet écart, se joue la capacité à s’étonner plutôt qu’à juger et à développer une plasticité de la perception, au service d'une restitution et d'une écoute situées.