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Nomination de Muriel Maffre à la direction des études chorégraphiques du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris

Histoire de la musique
Les cours d’histoire de la musique envisagent sans exclusive les pratiques musicales du xviiie siècle jusqu’à aujourd’hui et portent sur les répertoires savants autant que sur les musiques populaires.
L’ouverture de la classe se traduit par des rencontres avec des musicologues ainsi qu’avec des interprètes, des compositeurs, des enseignants ou des programmateurs, par des séances hors les murs et par des séjours à l’étranger.
La classe forme à l’écriture de l’histoire en privilégiant le contact avec les documents originaux (partitions anciennes, enregistrements sonores, archives, etc.) et leur analyse critique ainsi que les rencontres avec des témoins (créateurs, interprètes, pédagogues, acteurs institutionnels, etc.).
Les mémoires de recherche occupent une place importante dans la formation. Leurs sujets sont choisis selon les centres d’intérêt des étudiants.
Chaque année une thématique différente est au programme. Par exemple : La vie musicale à Londres depuis le XVIIIe siècle ; Le Conservatoire de Paris (1795-1914) ; L’opéra en France, de la partition à la scène (1870-1914) ; La technique du piano (xixe-xxe siècles) : une enquête sur le geste instrumental ; Musiques « populaires » : Paris – Londres – New York (1864-1939) ; L’Expérience sonore (xviiie-xxie siècles).

Travail de la scène
Comment donner à voir une partition au public ? C’est tout le propos du cours de travail de la scène, qui apprend à raconter des histoires au moyen de la voix chantée et de la musique. Le jeu consiste à emmener le public dans l’écriture non seulement des notes, mais aussi du poème. Chaque année, les étudiant.es prennent part à un opéra ou à un spectacle écrit pour l’occasion. Articulant pratique (interprétation accompagnée au piano) et théorie (cours de dramaturgie appliquée), l’enseignement invite les étudiant.es à aiguiser leur esprit critique et leur délivre des outils scéniques adaptés à tous les répertoires chantés : opéra, oratorio, lied, chanson, opérette, ensemble vocal…
À quoi tient la qualité de présence en scène ? Par quels procédés le public croit-il, ou non, à une histoire ? Expression, mouvement, occupation de l’espace et chant se combinent pour donner vie à des personnages. Explorant ces différents paramètres, sans oublier les aspects de dramaturgie et d’analyse des œuvres, les interprètes apprennent à partager l’espace scénique avec leurs partenaires pour faire émerger une énergie commune, ainsi qu’à comprendre et réagir face à la demande d’un ou une metteur.e en scène. Prendre conscience des effets produits par son interprétation permet d’en jouer librement. Par un travail d’improvisation et d’expression scénique, qui mobilise une large variété d’apprentissages (art dramatique, danse, technique Alexander…), ils et elles s’initient à la notion d’adresse au public. Chaque année le cours donne lieu à la construction et à la représentation publique d'un spectacle.

Séjour en immersion dans l’industrie musicale à Los Angeles pour les étudiants de la Formation supérieure Musique Son Image
Denis Vautrin, chef du département musique, son, image au Conservatoire, nous raconte cette aventure collective à la rencontre des acteurˑices de la création musicale électro-pop, de la création en musiques de film et de la production musicale en son immersif.
