Actes de la journée d'hommage à Simha Arom (1er février 2018, CNSMDP)
Premier prix de cor du Conservatoire de Paris, musicien d’orchestre, Simha Arom devient dans les années 60 le spécialiste incontesté des musiques de Centrafrique. Puis il s’intéresse à l’Éthiopie, à la Grèce, au Cameroun et aux polyphonies géorgiennes.
Maintes fois récompensé, Simha Arom a largement contribué à faire de l’ethnomusicologie à la fois une science et une discipline interagissant avec la linguistique, les mathématiques et les neurosciences. À l’occasion de cette journée, le Conservatoire de Paris rend hommage à ce chercheur exceptionnel, en revenant sur certains aspects majeurs de sa carrière.
Contributions consultables en ligne :
Introduction - Liouba Bouscant, Cécile Delétré
La dialectique entre rythme et métrique - Julien André
Prototypicalité versus modélisation - Olivier Tourny
Côté classique, un logiciel d’écoute raisonnée de la musique savante occidentale - Jean-Luc Lammer
L'intérêt d'un philosophe pour l'ethnomusicologie - Jean Khalfa
Table ronde - Denis-Constant Martin, Hervé Roten, Sylvie Le Bomin, Susanne Fürniss, Olivier Tourny
Le rayonnement de Simha Arom : une ethnomusicologie source d'inspiration pour les compositeurs et pour les musicologues - Laure Schnapper
À la chasse au fantôme : caractéristiques de la nouvelle musique supraculturelle - Michael Tenzer
La diversité des cultures : approches et enjeux - Karine Chemla
Lecture d'une lettre de Jean-Jacques Nattiez - Cécile Delétré
Synthèse et conclusion - Frank Alvarez-Pereyre
Conclusion - Simha Arom