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Riche d'une centaine d’étudiants et étudiantes et de 25 artistes et pédagogues reconnus, pionniers ou héritiers de la « révolution baroque », le département de musique ancienne forme les interprètes aux instruments historiques.
En vue d’une pratique éclairée, aux cours d'instruments (clavecin, pianoforte, flûte baroque, hautbois baroque, clarinette historique, basson ancien, cor naturel, luths et théorbe, violon et alto baroque, violoncelle baroque, contrebasse historique et viole de gambe), s’ajoute l’étude des sources et de tout ce qui compose la pratique historiquement informée (traités, danse baroque, accords et tempéraments,...).
L’insertion professionnelle s’inscrit au cœur des priorités du département. Chaque année, une dizaine de productions d’orchestre permet aux interprètes de perfectionner leur pratique, sous la direction des plus grands chefs internationaux soucieux de transmettre leur art. Ces opportunités de dialogue approfondi avec quelques-unes des sommités du paysage baroque international (Emmanuelle Haïm, William Christie, Christophe Rousset, Masaaki Suzuki, Sigiswald Kuijken ainsi que des chefs des générations suivantes comme Raphael Pichon, Damien Guillon, Sebastien Daucé, Stephan MacLeod ou Lionel Meunier constituent une immense chance, tant artistiquement qu’en termes de réseau professionnel.
Former des artistes complets, c’est aussi apprendre à jouer ensemble.
Ainsi, l’accent est mis sur la pratique régulière de la musique de chambre et le travail collectif. Riche de l’effervescence artistique du Conservatoire, le département Musique ancienne s’inscrit en résonance avec l’ensemble des départements, et notamment celui des disciplines vocales dont les étudiants participent à de nombreux concerts baroques ou classiques.
De nombreux partenariats entre institutions (Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon, Centre de musique baroque de Versailles, Maitrise Notre Dame de Paris) ou avec les plus grandes salles et festivals offrent enfin aux étudiants une multiplicité d’opportunités de s’exercer dans des conditions professionnelles.
La recherche tient une part importante dans les orientations des cursus, préparant les interprètes à une vie professionnelle plurielle, ouverte à une large diversité d’expressions.
Les disciplines classiques et préromantiques prennent chaque année plus d’importance, comme un lien naturel entre anciens et modernes. Un vaste choix d’options est proposé, couvrant les répertoires de toutes les époques et de tous les styles, afin de permettre à chacun de forger sa propre trajectoire, de même qu’un regard critique sur son rôle en tant qu’artiste dans la société de demain.