Geoffray Proye – Trombone

Originaire du Puy-de-Dôme, Geoffray Proye intègre en 2015 le Conservatoire de Paris (CNSMDP), où il obtient en juin 2018 la licence mention très bien à l’unanimité dans la classe de Fabrice Millischer. En 2020, il obtient le master mention très bien ainsi que le Diplôme d’État. Il est professeur de trombone dans diverses structures en Île-de-France et a l’occasion de collaborer régulièrement avec des orchestres de renom tels que l’orchestre de l’Opéra de Paris, l’Ensemble Intercontemporain, l'orchestre Le Balcon ou encore l’Opéra de Massy. Il est membre du Quatuor SlyMe ainsi que du duo Aeris 47.

 

Giovanni Battista Pergolesi,
Sinfonia en fa majeur, arrangée pour trombone et orchestre à cordes

Bernhard Krol,
Capriccio da camera, op. 35 pour trombone et 7 instruments

Bent Sørensen,
The Bells of Vineta, pour trombone solo

Andrian Pervazov,
/dev/jam, pour trombone solo et harpe

Jason Kutz,
Nebulebula, pour trombone solo et trio jazz (piano/bass/batterie)

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Au travers d’un programme mêlant œuvres originales et transcription, le trombone fait voyager grâce à ses multiples possibilités sonores. La virtuosité de l’instrument, associée aux diverses palettes de nuances et aux multiples modes de jeu, demeure une source d’inspiration importante pour les compositeurs. Au travers des époques et des styles, ces derniers explorent les possibilités de l’instrument afin de rendre le trombone poétique, brillant, chantant, mais aussi sombre et mystérieux. Étant particulièrement sensible à la musique contemporaine et étant en recherche permanente de nouveauté, j’ai souhaité intégrer à mon programme des pièces peu connues du répertoire trombonistique. Le mystère du son de The Bells of Vineta, en réponse à la douceur de la Sinfonia, vient s’opposer à la virtuosité brillante de Nebulebula ainsi qu’au dynamique et éclatant Capriccio da camera. Enfin, des influences jazz et folklores viennent parcourir ce programme comme en témoigne /dev/Jam/, subtil mélange de sonorités, faisant ainsi voyager l’auditeur…

J’ai toujours été attiré par le travail de transcription qu’il est faisable de réaliser avec le trombone. Il n’est pas rare de transcrire et interpréter des œuvres de J.S. Bach, G.F. Haendel ou d’autres compositeurs. Souvent, ces œuvres sont extraites du répertoire du violoncelle, mais elles peuvent être puisées dans celle du chant, du hautbois ou d’autres instruments. Le trombone, de par sa sonorité et sa tessiture, offre de nombreuses possibilités d’adaptations et d’interprétations. C’est pour cela que j’ai choisi d’interpréter la Sinfonia en fa M de Giovanni Battista Pergolesi.

Capriccio da camera, op. 35 de Bernhard Krol est une œuvre virtuose éditée en 1961 pour trombone et sept instruments (flûte, trompette, cor, basson, clarinette basse, contrebasse, piano). Elle emprunte différents styles d’écritures souvent orientés autour de consonances contemporaines et jazzy ce qui lui donne une couleur très particulière remplie de fraicheur. De par son orchestration, son écriture originale et dynamique et sa construction en quatre mouvements qui s’enchainent, Capriccio da camera est devenu un incontournable du répertoire du trombone.

The Bells of Vineta pour trombone solo est une œuvre contemporaine composée en 1990 (dédicacée au tromboniste Christian Lindberg). La grande difficulté de cette œuvre réside dans l’exécution parfaite des doubles sons (avec sourdine wahwah) tout au long de l’interprétation. Les éléments motiviques faisant référence aux Cloches de Vineta son emprunt d’un sentiment de passéisme et s’inspire du voyage au travers de la Suède dans le livre de Selma Lagerlöf Les merveilleuses aventures de Nils Holgersson. Vineta, située au large de la côte de Gotland, est une ville maudite n’apparaissant que tous les cent ans avant de s’enfoncer à nouveau dans la mer…

Dev/Jam/ de Andrian Pervazov est une œuvre contemporaine pour trombone et harpe composée en 2009 pour John Kenny, tromboniste britannique et Catriona McKay, harpiste écossaise. Mélange de styles et de sonorités, cette composition originale met en avant les qualités de chaque instrument ainsi que leur virtuosité. Au-delà de l’aspect technique, A. Pervazov nous plonge dans son univers empreint de folklore à travers un voyage rempli de surprises.

Nebulebula (2018) de Jason Kutz est une œuvre étonnante inspirée de la théorie du Big Bang (« Grand Boum »). Nebulebula a fait l’objet d’une conférence entière sur le rapport entre science et la musique à l’Université du Wisconsin-Madison pour décrire le processus de composition. Le trombone dans une écriture et une sonorité classique se retrouve mêlé à un trio jazz. Virtuosité, sonorité, utilisation de pédales de réverbération, écriture contemporaine et jazz ou encore improvisation, l’auditeur est prêt pour le voyage. Avec l’aimable autorisation du compositeur Jason Kutz.

Je remercie mes professeurs pour leur enseignement, mais également ma famille, proches et ami(e)s pour leur soutien, leur conseil ainsi que leur confiance.

Courriel

Etudiant Nom
Proye
Etudiant Prénom
Geoffray
Genre
masculin
Etudiant Image
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Etudes et Disciplines
Diplôme
Master
Année d’obtention
2020

Baptiste Ramond – Guitare

 

La curiosité insatiable du guitariste Baptiste Ramond le mène de la musique ancienne à l’improvisation libre. C’est auprès de Tania Chagnot, qu’il a découvert le riche répertoire contemporain de la guitare. Il participe notamment aux éditions 2017 et 2019 du festival ManiFeste au sein de l’ensemble ULYSSES, sous la direction de Heinz Holliger et Matthias Pintscher. Il est également membre du Listen Ensemble, qui propose des projets faisant interagir les nouvelles technologies avec le langage musical. En duo de guitares avec Vincent Kappes, il participe notamment au Festival international de Guitare « Sul Tasto », et en 2019 au 16ème Festival International de guitare de Paris.

Baptiste enseigne au Conservatoire Nina Simone de Romainville. Il est soutenu par la Fondation Vincent Meyer.

À mes professeurs de guitare

 

Sir Harrison Birtwistle,
Guitar and white hand (création française)

Julien Malaussena,
(EP)Scra’p 

Arturo Gervasoni,
Fluctuations
 Elegiaco
 Ritmico
 Agitato
 Espressivo

Marek Pasieczny,
In Memoriam : Lutoslawski, version pour deux guitares 

avec Vincent Kappes

Arthur Kampela,
Danças Percussivas
 Dedicated to guitarist Pablo Márquez
 Dedicated to Elliott Carter on the occasion of his 85th birthday

Sir Harrison Birtwistle,
Beyond the white hand, construction with guitar player (création française)

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Ce programme propose une sélection d’œuvres composées ces trente dernières années. Il présente selon moi un quasi-continuum de langages et d’esthétiques musicales appliquées à la guitare. Beyond the white hand de Harrison Birtwistle – œuvre dodécaphonique sérielle, contrapuntique, expressionniste et lyrique – et d’autre part (EP)Scra’p de Julien Malaussena – d’inspiration spectrale, cherchant une « énergie sonore articulée » selon les mots du compositeur – seraient les «extrêmes» de ce panel.

La guitare répond donc à des approches radicalement opposées. Laquelle pourrait-on qualifier d’exogène, et laquelle serait endogène ? Tout dépend du point de vue. Quoiqu’il en soit la guitare a toujours été à la croisée des chemins et c’est heureux.

Quel serait alors le « fil rouge » de ce programme ? Eh bien, ce que se trouve « derrière la main blanche », c’est-à-dire, la guitare elle-même. La guitare comme instrument fantasmé, muse protéiforme, difficile à apprivoiser, source de crainte autant que d’imagination. Malgré une histoire « fluctuante », elle a toujours gardé une place particulière dans l’esprit et le cœur des musicien.nes, écrivain.es, peintres, cinéastes… Ce programme serait donc un « hommage à la guitare », dans tout son pouvoir créateur en art.

Quelques mots sur les œuvres

Beyond the white hand de Harrison Birtwistle est une commande du Julian Bream trust, créée à Londres en 2016 par le guitariste Andrey Lebedev. Partant d’une miniature dédiée à un ami, inspirée par la Construction avec guitare de Pablo Picasso, Birtwistle la développa en une œuvre conséquente, qui restera sans nul doute un pilier du répertoire contemporain pour guitare. Langage dodécaphonique sériel étendu, écriture rythmique très sophistiquée, The Triumph of time, Clocks (pour piano) – Thématique du temps très présente chez le compositeur. Beaucoup d’opéras tel Punch and Judy. Polyphonie sinueuse

Malaussena : énergie sonore articulée. Gervasoni : Travail sur les résonances de la guitare, série dodécaphonique.

Pasieczny : Hommage à Lutoslawski, inspiration du premier mouvement. Poèmes symphoniques sur des textes d’Henri Michaux, Fugato sur le nom de son mécène Paul Sacher, troisième mouvement des Variations Sacher pour violoncelle.

Kampela : traitement de la guitare comme instrument de percussion. Travail de notation. Fait partie d’une série d’études percussives dont certaines sont jouées par un guitariste sur... un alto, un violoncelle « alla chitarra » ! Langage rythmique de type « micro-metric modulations ». Hommage à Carter. Continuum bruit/son inspiré de Xenakis.

CourrielSite Internet / Page facebook de Baptiste Ramond / Page facebook du duo Kappes-Ramond

Etudiant Nom
Ramond
Etudiant Prénom
Baptiste
Genre
masculin
Etudiant Image
/sites/default/files/styles/crop_enseignants/public/etudiants/2020-12/Etudiant-musique-CNSMDP-Ramond.jpg?itok=EhZwV85p
Etudes et Disciplines
Diplôme
Master
Année d’obtention
2020

Michaël Riedler – Violon

Michaël Riedler se forme CRR de Paris dans les classes de Bertrand Cervera et Suzanne Gessner, puis au CNSMDP auprès d’Olivier Charlier et Joanna Matkowska. Lauréat de concours internationaux Flame, Vatelot, Grumiaux et du concours Inter-Cordes, il effectue une formation de musique de chambre en trio et obtient son prix dans la classe d’Emmanuel Strosser. Le trio s’est produit à la Philharmonie de Paris ainsi qu'aux Archives de Paris. Invité aux festivals de Hohenstaufen, Saint Cézaire, aux Cordes de Loire, Musicales de l’Eure, Vacances de Monsieur Haydn, où son interprétation de la Sonate de Fauré avec le pianiste Gaspard Thomas est particulièrement remarquée.

Edvard Grieg,
Sonate n° 2 en sol mineur, opus 13

Claude Debussy,
Quatuor en sol mineur

Fritz Kreisler,
Alt-Wiener Tanzweisen (Liebesfreud, Liebesleid, Schön Rosmarin)

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La Sonate n°2 opus 13 de Grieg, très folklorique et déclamée, nous plonge dans une atmosphère très chaleureuse. Ses mouvements, aux accents de danses paysannes, nous envoûtent et nous emmènent dans un monde sonore d’une grande chaleur.

Le Quatuor de Debussy, très inspiré par Grieg dont il admirait son sens de l’harmonie, fait un lien entre le folklore norvégien et le monde sonore propre à Debussy. En effet, dans ce quatuor teinté d’impressionnisme, souffle le vent de la liberté. Ce quatuor, par la simplicité de son langage, dégage beaucoup d’humanité.

Enfin, pourquoi ne pas revenir aux sources avec ce grand violoniste et compositeur autrichien, Fritz Kreisler. Ses valses sur des vieux airs de danses viennoises, à la fois très intimes et entraînantes, toujours dans la simplicité, sont dotées d’une grande expressivité et laisse à l’interprète une grande liberté dans le jeu.

Courriel
 

 

Etudiant Nom
Riedler
Etudiant Prénom
Michaël
Genre
masculin
Etudiant Image
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Etudes et Disciplines
Diplôme
Master
Année d’obtention
2020

Lise Nougier - Soprano

Après un master de chant lyrique au CNSM de Paris, la soprano lyrique Lise Nougier devient membre de l’Académie de l’Opéra de Paris en 2021. Le chant lyrique et notamment l’opéra s’imposent à la soprano comme une évidence. Elle fait ses débuts dans le rôle du Page de la Duchesse dans Rigoletto de Verdi à l’Opéra-Bastille, ainsi que dans celui de Virtù dans Le Couronnement de Poppée de Monteverdi au Théâtre de l’Athénée,  avec Le Poème harmonique, ou encore dans celui de la Pastuchyna dans Jenůfa de Janáček à l’Opéra de Rouen. La voix de Lise se fait remarquer à plusieurs reprises par un aigu argenté et rond. Le grand ambitus ainsi que la virtuosité dont elle dispose lui permettent d’aborder des rôles tels que Fiordiligi dans Così fan tutte de Mozart, Mimi dans La Bohème de Puccini ou encore Micaëlla dans Carmen de Bizet.

Georges Aperghis,
Récitation n° 5

Boris Vian,
J’suis snob

Jean Sibelius,
Var det en dröm

Wolfgang Amadeus Mozart,
Così fan tutte, « Smanie Implacabili »

Camille Saint-Saëns,
Violon dans le soir

Jacques Offenbach,
Les Contes d’Hoffmann, « Vois sous l’archet frémissant »

Maurice Ravel,
Shéhérazade, « La Flûte enchantée »

Benjamin Britten, 
Cabaret Songs, « Calypso »

Wolfgang Amadeus Mozart,
Così fan tutte, « Il core vi dono »

Gioachino Rossini,
La Cenerentola, « Non più mesta »

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Ce programme de récital était celui prévu pour mon prix de master. Le fil rouge de ce programme est l’épanouissement d’une femme. Autour de cette thématique j’ai souhaité mêler les styles, les langues et les époques qui mènent à des utilisations différentes de la voix. Les œuvres choisies déploient les facettes des sentiments que peut traverser une femme à la recherche de sa personnalité. Ces choix se sont faits plutôt naturellement, selon mes goûts musicaux et mes envies du moment. Avec le recul, cette thématique n’est peut-être pas si anodine que ce que je pensais. Quand je retrace mon parcours au Conservatoire, ces années de travail, de recherches, de rencontres, de partages, de doutes, de rires, de complicités, je me rends compte du chemin parcouru, de mon évolution personnelle, de celle que je suis toujours et de celle que je suis devenue. 

Adresse mail de contact : lise.nougier@gmail.com

Etudiant Nom
Nougier
Etudiant Prénom
Lise
Genre
féminin
Etudiant Image
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Etudes et Disciplines
Diplôme
Master
Année d’obtention
2020

Filip Orkisz – Trompette

Filip Orkisz débute la trompette auprès de Philippe Genet à l’ENM de Villeurbanne. Il remporte plusieurs 1ers prix lors de concours internationaux, poursuit sa formation au CRR de Lyon auprès d’Arnaud Schotte, puis au CNSMDP dans la classe d’Antoine Curé. Il obtient le 2e prix au concours du Lions Club et participe à l’Orchestre français des jeunes. Il a suivi le cursus de master dans la classe d’Alexandre Baty et préparé le DE, enseigne, est membre de l’orchestre du Schleswig-Holstein Musik Festival et joue régulièrement au sein de l’Orchestre des lauréats du Conservatoire. Il a passé semestre à Fribourg dans la classe de Wim Van Hasselt.

Henri Tomasi,
Semaine Sainte à Cuzco

Oskar Böhme,
Concerto pour trompette, op. 18

Alexandre Luigini,
Caprice, op. 60

Yann Maresz,
Metallics

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Le récital de master offrant l’opportunité de présenter un programme libre dans des conditions confortables, mes choix ont été avant tout guidés par le pur plaisir de jouer et partager des œuvres que j’aime.

La pièce centrale à mes yeux est la première, Semaine Sainte à Cuzco.  Henri Tomasi est le compositeur pour trompette soliste que j’affectionne le plus, il devait donc occuper une place essentielle dans mon programme. Si j’avais déjà joué son Concerto et son Triptyque, sa Semaine Sainte manquait à mon répertoire. La majesté brutale des accords à l’orgue comme l’ambiance claire-obscure de la partie centrale ont emporté mon adhésion sans que j’hésite un seul instant, d’autant plus que cette pièce présente des spécificités particulièrement intéressantes pour un examen : trompette en ut et trompette piccolo, orgue au lieu du piano. Ce sera donc l’œuvre moderne par laquelle j’ouvrirai le récital.

Ensuite, il me tenait à cœur de proposer une pièce contemporaine et une romantique.

J’ai d’abord parcouru longuement le répertoire contemporain, découvrant de nombreuses pièces que je retiens pour l’avenir. J’ai retenu Metallics pour l’originalité qu’apporte l’électronique, pleinement assumée ici, et dont le langage extrêmement riche, le caractère un peu fou et « vintage », m’ont charmé de suite.

Le Concerto d’Oskar Böhme est la plus connue des pièces de ce programme. En romantisme, difficile de s’éloigner des piliers : si d’autres partitions proposent aussi des harmonies riches et tendues, des mélodies lyriques et de la virtuosité, ici, tout s’allie dans un discours musical uni, et fortement chargé en émotion. Cela me permettait aussi de jouer la trompette en si bémol, et potentiellement à palettes pour une esthétique plus germanique.

Enfin, avec le Caprice d’Alexandre Luigini, c’est avant tout le cornet que je choisissais. Alexandre Baty m’ayant recommandé de montrer mes qualités sur cet instrument, je découvrais cette œuvre méconnue durant mon séjour à l’étranger dans le cadre du programme européen Erasmus, et décidais de me l’approprier. Plus recherchée que beaucoup du répertoire pour cornet, cette pièce virtuose me permettait de montrer une dernière facette plus fine qui aurait manqué pour représenter ce que j’aime du répertoire soliste et ce que je suis en tant que musicien.

Courriel

Etudiant Nom
Orkisz
Etudiant Prénom
Filip
Genre
masculin
Etudiant Image
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Etudes et Disciplines
Diplôme
Master
Année d’obtention
2020