À la vie, à la mort
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À la vie, à la mort

Il est des opéras qui permettent de retracer l’évolution d’une carrière. Ainsi, dans Le Nozze di Figaro, Dorothea Röschmann a interprété la jeune Barbarina en 1995, Susanna dans les années 2000, la Comtesse en 2006 à Berlin et à Vienne, pour finir par camper magnifiquement la rusée Marcelina. Interviewée à propos de la « folle journée », la soprano déclarait : « C’est avant tout une question de développement vocal : Susanna était le bon rôle pour moi pendant des années. J’ai fait mes adieux à ce rôle au Metropolitan Opera avant de chanter ma première Comtesse, avec Barenboim, au Festival de Ravenne. » Les rôles des Nozze di Figaro accompagnent les chanteur·ses tout au long de leur parcours et ont un impact profond sur leur vie. Dire adieu à Susanna pour devenir la Comtesse, c’est marquer un tournant. Susanna, la comtesse, Figaro, le comte sont plus que des personnages : ils sont des piliers, des références musicales si puissantes que celles et ceux qui les chantent vivent et grandissent avec eux. Ils sont d’une richesse infinie et des compagnons de vie. Cette saison, Mariame Clément met en scène les étudiant·es du Conservatoire dans la production de Mozart aux côtés du chef d’orchestre Paul Daniel. Les chanteur·ses feront alors leurs débuts dans des rôles qui les suivront probablement toute leur vie. Mariame Clément les guide dans cette rencontre et propose de leur livrer les clés de cette œuvre déterminante.
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Modifications des modalités de concours d'entrée 2022
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Renouvellement du label Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes
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Renouvellement du label Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes

À l’issue d’un nouvel audit, le Conservatoire de Paris a obtenu le renouvellement du label Égalité professionnelle entre les femmes et les hommes délivré par l’AFNOR (association française de normalisation).
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Musicien·nes tout-terrain
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Musicien·nes tout-terrain

Le pianiste demeure dans l’imaginaire des mélomanes l’archétype du musicien virtuose dont l’art s’exerce pour l’essentiel en solo. Les jeunes pianistes en formation ont eux-mêmes cet a priori, l’apprentissage du piano classique étant généralement plus solitaire que celui de la plupart des instruments. Pourtant, outre les cours de musique de chambre, le Conservatoire propose de tout autres perspectives aux pianistes, avec deux cursus de premier cycle et trois cursus de second cycle déclinant différentes approches d’une discipline désignée en français sous le vocable d’« accompagnement » : un terme aujourd’hui remis en cause par les professionnels, qui le jugent souvent réducteur et moins conforme à la réalité de leur métier que l’expression anglaise « collaborative pianist ». Cette question de la dénomination du métier et de sa reconnaissance sera, à n’en pas douter, débattue au cours du congrès de l’accompagnement musical qui se tiendra au Conservatoire de Paris à l’automne 2024. L’occasion était trop belle pour ne pas vous inviter à découvrir ces classes d’accompagnement et les savoir-faire que les étudiant·es y apprennent à développer.
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