Où se positionne l’accent tonique ? Que faire des « e » muets ? Doit-on ou non rouler les « r » ? L’écriture poétique donne sa forme à l’art lyrique. Aussi, sa compréhension s’avère déterminante pour défendre le répertoire français, et ses subtilités. En donnant des outils de compréhension des textes, le cours de diction lyrique offre aux chanteurs et chanteuses de mieux saisir la délicatesse de leur langue, pour être en mesure d’en livrer une interprétation éclairée par le sens. Par des cours magistraux, des lectures, échanges, exercices pratiques et l’écriture de sonnets et de vaudevilles, les interprètes abordent une multiplicité de questions d’ordre tout à la fois grammatical, prosodique, poétique, phonétique et historique.

En partenariat avec le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (Cnsmdp), la Haute École de musique de Genève (HEM), l’Académie supérieure de musique de Strasbourg-HEAR, le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon (CNSMDL) et le Pôle supérieur d’enseignement artistique Paris Boulogne-Billancourt (PSPBB). Les élèves inscrits en master de composition dans ces établissements ont la possibilité d’effectuer, après sélection par un jury dédié, leur première année de formation en master au sein du Cursus de l’Ircam.

Accessible aux étudiant·es en cursus de trombone et trombone basse, cette discipline permet de découvrir ou d’approfondir la connaissance de la facture instrumentale du trombone, de son évolution historique et de la variété des répertoires qui lui sont associés.

Datant du XV^e siècle, les sources montrent rapidement l’utilisation massive de l’instrument dans toute l’Europe aux XVI^e et XVII^e siècles, tant au sein d’ensembles instrumentaux qu’associé à la voix (messes, motets…), sans oublier son utilisation lors de cérémonies ou d’événements festifs, tant dans les cours européennes que dans l’usage populaire, comme en attestent les représentations d’époque.

La facture de l’instrument évolue peu jusqu’à la fin du XVIII^e siècle, et surtout au courant du XIX^e siècle (élargissement de la perce, évasement du pavillon…) pour lui permettre de de s’adapter à une utilisation plus intégrée à l’orchestre.

Ce cours vise à l’acquisition d’un socle de connaissances relatives à l’évolution des langages, des formes et des genres musicaux, ainsi que des outils de réflexion critique et sensible qui s’imposent pour un travail de direction artistique. L’approche du cours, qui articule une grande diversité de points d’entrée, historiques, analytiques mais aussi culturels et sociaux, se propose de mettre en perspective le répertoire occidental de tradition écrite dans la multiplicité de ses dimensions.

Ce vocable énigmatique de TEP (Travail d’étude personnel) concrétise l’objet qui formalise l’approche et la pratique de la recherche de tous les étudiant·e·s des cursus de 2^e cycle supérieur conférant le grade de master et du parcours conjoint Diplôme d’état (DE)/Diplôme national supérieur professionnel de musicien (DNSPM) pour les disciplines vocales, instrumentales, de musique ancienne, le jazz, l’écriture, la composition et la direction d’orchestre. Il s’agit d’une réalisation qui peut prendre diverses formes comprenant toujours au moins une part écrite.