Le Philhar poursuit son cycle consacré aux poèmes symphoniques de Richard Strauss avec Mort et Transfiguration, dont le titre est un programme à lui seul. Les deux pages du Crépuscule des dieux qui suivent nous disent la même chose : dans cet opéra en effet, une fois Siegfried tué, Brünnhilde croit à l’éternité de l’amour, qui permet de transfigurer le monde vermoulu des dieux. L’Offertorium de Sofia Goubaïdoulina, dédié à Gidon Kremer qui le reprend ici, est empreint de la même inspiration mystique et repose sur un thème de L’Offrande musicale de Bach, qu’il transfigure à sa manière. Et c’est précisément l’imposant Ricercar à 6 voix, de la même Offrande musicale, qui aura ouvert ce concert.
Distribution
Gustavo Gimeno, direction
Gidon Kremer, violon
Yves Lafargue, orgue
Orchestre Philharmonique de Radio France, orchestre
Etudiants du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, orchestre
Disciplines instrumentales classiques et contemporaines