Journée d’études doctorales
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- 22mar2018
- Horaires 14h00
- Adresse

Programme / Distribution
14 HPAGANINI DANS LES MAINS DES PIANISTES DE LA GRANDE MANIÈRE : FRANZ LISZT, FERRUCCIO BUSONI, MICHAEL ZADORA, MARK HAMBOURG ET IGRAZ FRIEDMAN
par Goran Filipec, élève en doctorat Recherche et pratique
Les notions de « grande manière », de « grand style » ou de « grande tradition » apparaissent dans les critiques de concerts et plusieurs ouvrages se référant à une culture pianistique spécifique. Leurs racines peuvent être repérées dans la culture assimilatrice que le piano hérita du violon de Paganini, pour ensuite lui rendre hommage au travers des multiples arrangements et variations écrits sur ses thèmes. La présente étude essaie de tracer la « grande manière » dans les oeuvres d’après Paganini écrites par des pianistes appartenant à une dynastie d’exception.
14 H 45
GEORGES ENESCO, VIOLONISTE ET PÉDAGOGUE : PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU SUJET DE RECHERCHE
par Julien Szulman, élève en doctorat Recherche et pratique
Georges Enesco (1881-1955) est un musicien complet : considéré comme le grand compositeur roumain du siècle dernier, il est l’un des plus grands violonistes de son temps, un pianiste et un chef d’orchestre recherché. Il est également célèbre pour avoir été le professeur et mentor de Yehudi Menuhin, icône du violon du XXe siècle. Si de nombreux travaux existent sur ses compositions et sa vie, les aspects interprétatifs et pédagogiques de son oeuvre restent assez méconnus. L’objet de mes recherches sera de décrire l’interprétation du violoniste Georges Enesco, à la lumière de ses cours d’interprétation, en étudiant des sources d’origines diverses (enregistrements, partitions annotées, compte-rendu de leçons, témoignage de collègues et d’élèves, etc.) afin de mesurer son importance et son impact chez les violonistes d’hier et d’aujourd’hui.
15 H 30
LA MUSIQUE VOCALE DE HANNS EISLER : ENJEUX
par Marie Soubestre, élève en doctorat Recherche et pratique
La musique vocale de Hanns Eisler contient aussi bien des cantates dans un style moderne que des chansons plutôt « cabaret », des cycles entiers largement atonaux, de la musique sérielle et des polyphonies très simples.
Derrière cet apparent patchwork, il y a bien une oeuvre, celle d’un compositeur incontournable de la première moitié du XXe siècle. « Il ne se contente pas d'épuiser ses textes, il les traite et leur donne ce qui est Eisler » écrit Bertolt Brecht en 1955. Mais, chercheur ou interprète, comment aborder cette oeuvre résolument politique sans la réduire à un outil de propagande mais sans nier non plus sa place singulière dans l’Histoire de la musique ? Le programme en pdf
Informations pratiques
Entrée libre sans réservation