
Les 400 ans de la naissance de Johann Jakob Froberger (1616-1667) sont l’occasion de découvrir la richesse de la vie musicale à la Cour impériale de Vienne au milieu du XVIIe siècle. Alors que Froberger, claveciniste de la Cour, est au cœur de l’invention de la suite pour clavecin, Antonio Bertali
(1605-1669), maître de cha--
pelle impériale, est pour ses contem-porains un modèle
à l’égal de Monteverdi par sa maîtrise du Stylus luxurians communis (C. Bernhard). Leur musique contrastée et théâtrale met clairement en évidence les -caractéristiques de ce qu’on pourrait appeler une toute première école de Vienne, sophistiquée
et audacieuse, où s’invente
le Stylus fantasticus.