
Depuis Martin Berteau, considéré comme le père de l’école française du violoncelle qui eut comme élèves Bréval, Cupis, les frères Duport et Janson entre autres, la plupart des virtuoses ont composé pour leur instrument et les professeurs du Conservatoire ne font pas exception. Composé de pièces didactiques, morceaux de bravoure ou de salon, et pièces d’ensemble, ce programme, traversant l’époque révolutionnaire et le XIXe siècle, rend hommage à des Maîtres reconnus comme Franchomme, ou bien oubliés comme Battanchon, mettant en évidence les différences de technique, ou au contraire la continuité à travers la filiation des élèves succédant à leur professeur.