
Renouant avec la tradition piétiste, Buxtehude compose un cycle de sept cantates, s’inspirant ici d’une série de poèmes pieux. Chacune de ces cantates se réfère aux plaies de Jésus sur la Croix. Cette invitation au pardon et à l’espoir est dépeinte à travers le chœur, les solistes et l’ensemble instrumental, dans une démonstration convaincante passant par la détresse, le murmure et enfin le couronnement où le contrepoint et les vocalises s’y côtoient éternellement et préparent la transition esthétique qui va alors s’opérer dans l’esprit allemand.