
Vienne, 1899. Arnold Schoenberg compose La Nuit transfigurée pour sextuor à cordes, d’après un poème de Richard Dehmel. Rencontre insolite du poème symphonique et de la musique de chambre, l’œuvre sans paroles épouse les contours du récit de Dehmel : un couple marche au clair de lune ; la femme s’apprête à un terrible aveu. En cette année 1899 où Sigmund Freud écrit son Interprétation des rêves, à quelle nuit prenons-nous part avec Schoenberg ? Peut-on cheminer au clair de lune avec les personnages du poème ou faut-il analyser les rêves du compositeur ?