
Mettre en scène, pour le chorégraphe, c’est essentiellement mettre en espace. Imaginaire, psychologique ou politique, il est mobile et instable, il advient en s’effaçant. Pour Douglas Becker la dynamique de l’espace passe par la déconstruction des proportions classiques, pour Jirí Kylián, le déploiement du sentiment de l’espace du partage, pour Cristiana Morganti, la descente dans le théâtre intérieur, l’espace de l’intime et pour Eduardo Torroja, l’espace est avant tout affrontement.