
Tout est vrai mais tout est faux ou plutôt tout est faux mais tout pourrait être vrai… Historiquement parlant, Joseph-François Garnier (1755-1825) a connu Mozart à Paris en 1778 puisqu'il tenait le pupitre de hautbois lors de la création au Concert spirituel de la Symphonie n° 31 en ré majeur KV 297. Dès lors, comment ne pas imaginer que ce sauveur de l'école française de hautbois sous la Révolution, père fondateur de la classe du Conservatoire de Paris, n'ait pas été marqué par cette musique ? Par-delà un engagement musicologique permanent, Garnier apparaît comme le témoin idéal d'un face à face fondé sur le partage musical.