
Spectacle au CNSAD
L’accélération semble gouverner notre monde, qui laisse de moins en moins la place à tout sentiment d’inertie. Cette notion éminemment musicale est génératrice de mouvement, de directionnalité. Un des premiers compositeurs à avoir créé une inexorable accélération est Ludwig van Beethoven qui dans le second mouvement de sa
Sonate opus 111 se saisit de notre écoute à travers un thème anodin dont il démultiplie le tempo jusqu’à nous conduire aux limites de la virtuosité pianistique. L’interprétation de cette œuvre par un élève du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris sera emblématique de la participation de cette institution au projet trans-disciplinaire de PSL, dont la richesse des potentialités nous permettra de poser un regard nouveau sur les grandes œuvres du passé, et d’envisager la création à venir dans toute sa diversité.