POSSESSION, ou les entités du mouvement
Lorsque je danse, je me sens comme possédé par des entités qui me transmettent leur énergie. À travers cette exposition, ces entités de mon imaginaire se matérialisent.
Trois de ces entités sont donc représentées sous forme de sculptures :
- CEPAT, l’entité de la vitesse, est représenté sous la forme d’une statuette.
- TANAH, l’entité du sol, est une sculpture à taille humaine recouverte d’écorce.
- HURU, l’entité du chaos, est une sculpture à six bras, suspendue dans les airs.
L’objectif étant de leur donner vie afin que tous puissent voir l’incarnation de ces concepts.
Leurs noms proviennent du langage de la Malaisie, dont je suis originaire, car c’est cette culture, et la culture asiatique en général, qui m’a inspiré le plus tout au long de ma vie.
L’exposition est également accompagnée de dessins. Tout d’abord une partition de danse, puis une planche de prototypes de masques. Leur présence est essentielle, car c’est à partir de ces esquisses que les entités ont commencé à exister.
Il y aura finalement les dessins techniques de chaque sculpture pour expliquer leur conception, et inspirations propres à chacune.
Je souhaite par cette exposition démontrer comment l’on peut créer quelque chose de nouveau à partir d’un concept originellement destiné à la danse. Ce qui en découle est l’enrichissement d’un univers préexistant, qui peut être dévoilé et expliqué à tous.
Avec l’aide de François Gaillard et Narimah Jalaludin.
Montage technique : Pascale Bondu, Mahdi Magid et Johane Escudé.
De longue date, étudiant·es et enseignant·es du Conservatoire de Paris ont entretenu des liens étroits avec la recherche, bien souvent sous forme non académique et sans en avoir expressément conscience tant elle est indissociable de toute véritable pratique artistique. Les interprètes en fin de master de danse présentent ici leur mémoire de recherche et soutiennent sur scène leur projet, pour offrir le visage d’une pratique nouvellement dynamisée. Pour ces projets, les étudiant·es ont été accompagnés tout au long de l'année par la chorégraphe Myriam Gourfink.