Née en 1973, Nolwenn Daniel commence la danse en 1985 à Rennes et entre au Conservatoire de Paris (classe de Christiane Vaussard) d’où elle sort avec un Premier Prix en 1989. Elle entre alors à l’École de Danse de l’Opéra en deuxième division avant d’être engagée dans le Corps de Ballet de l’Opéra en 1991. Elle est promue Quadrille en 1992, Coryphée en 1994 et Sujet en 1996. Elle reçoit cette même année le Prix d’interprétation décerné par l’A.R.O.P (Association pour le Rayonnement de l’Opéra de Paris) au Concours de Paris. Elle est distribuée comme soliste dans La Sylphide (Pierre Lacotte), Don Quichotte, Le Lac des cygnes, La Belle au bois dormant, Cendrillon, Raymonda (Rudolf Noureev), In the Middle Somewhat Elevated, The Vertiginous Thrill of Exactitude (William Forsythe), Giselle (Mats Ek), Rapsody in Blue (Odile Duboc – création 1998), Orison (Pierre Darde – création 1999), ‘Clara’ dans Casse-Noisette (Rudolf Noureev), Le Rire de la lyre (José Montalvo – création 1999) ainsi que les entrées au répertoire de Joyaux (George Balanchine) et Bella Figura (Jiří Kylián) en 2001. Nolwenn Daniel est promue « Première Danseuse » le 28 décembre 2001 et depuis interprète notamment des rôles de soliste dans Suite en Blanc (Serge Lifar), Joyaux, Concerto Barocco ,Apollon et Agon (George Balanchine), La Source (Jean-Guillaume Bart), La Petite Danseuse de Degas et Coppélia (Patrice Bart), Pavane (Michel Kelemenis), Paquita (Pierre Lacotte), Suite en Blanc (Serge Lifar), L’Histoire de Manon (Kenneth MacMillan), L’Arlésienne (Roland Petit), Le Lac des cygnes, La Bayadère, Don Quichotte et La Belle au bois dormant (Noureev), L‘Arlésienne (Roland Petit), Dances at a gathering (Jerome Robbins), Pas./parts (William Forsythe) ou Fall River Legend (Agnes de Mille). Elle se produit également dans les entrées au répertoire de Joyaux (George Balanchine), A Sort of … (Mats Ek), La Dame aux camélias et IIIe Symphonie de Gustav Mahler (John Neumeier) ainsi que dans les créations de Wuthering Heights (Kader Belarbi - 2002), Les Familiers du labyrinthe (Michèle Noiret - 2005), L’Envol d’Icare (Thierry Malandain –2006), Les Enfants du paradis (José Martinez – 2008), La Source (Jean-Guillaume Bart – 2011).
"Ce qui m’a amené à l’enseignement et à la pédagogie, c’est l’amour du cours de danse, de ce moment privilégié dans la vie du danseur qui est rythmée par les cours, les répétitions et les spectacles.
Le cours est le moment où le danseur est face à lui-même, où il se doit honnêteté et exigence personnelle et ce même s’il est guidé par un professeur. C’est parce qu’il est capable de réflexion et d’analyse sur son travail qu’il va progresser dans sa maîtrise du geste technique et acquérir ainsi plus d’aisance et de liberté d’expression. La question de l’autonomie est au cœur de ma pédagogie car elle est essentielle pour former de bons danseurs et les rendre petit à petit acteurs de leur travail en connaissant leurs forces et leurs faiblesses, en s’interrogeant sur ce qu’ils vont mettre en œuvre pour réussir et s’épanouir dans leur métier."
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