Diction française (DCI)

Découvrir les techniques d’écriture

Le cours débute par un rappel des formes littéraires (prose, poésie, vers libres/irréguliers…) et des règles de versification, afin de dégager les spécificités des textes mis en musique. On retrace les « premières fois » : le premier poème en prose, le premier poème en vers libre, le premier roman psychologique…

La découverte de la phonétique, dans une perspective historique (roulement des « r », accents toniques…), s’avère également indispensable pour les étudiant·es en chant.

Pratiquer la langue et ses règles

Plusieurs séquences ludiques permettent aux étudiant·es de mettre en pratique les apprentissages théoriques :

- L’écriture de sonnets : les étudiant·es doivent rédiger un sonnet sur leur condition de chanteur·euse au Conservatoire ou de jeune chanteur·euse professionnel·le dans un caractère au choix (poétique, grandiloquent, onirique…). La rédaction se fait en cours avec le soutien de l’enseignante et à l’aide d’un dictionnaire des rimes, en utilisant les principes fondamentaux du sonnet : 14 alexandrins, alternance de rimes masculines et féminines… L’objectif est de donner un aperçu des règles de prosodie et d’écriture que maîtrisaient les librettistes il y a plusieurs siècles. Cela « inspire du respect pour ce que l’on chante », comme le dit l’enseignante.

- L’écriture de vaudevilles : en prenant un air caractérisé et connu de leur répertoire vocal, les étudiant·es sont invité·es à en changer les paroles pour raconter une histoire à caractère trivial, satirique, impertinent, dans le but de détourner la musique de son caractère initial. L’objectif est de donner l’impression que la musique a été écrite pour ce texte, à la manière des librettistes qui écrivaient « un monstre ».

- La composition d’une mélodie sur une Fable de La Fontaine : les étudiant·es doivent réaliser un travail de composition musicale sur la prosodie, sous la forme d’un pastiche en cherchant l’efficacité de la relation texte/musique. Les étudiant·es se mettent au piano pour interpréter leurs compositions.

Le « gueuloir »

Afin de travailler l’éloquence, l’ensemble de l’année est émaillé de lectures de poésies, de théâtre en vers, de proses, de textes de déclamation.

Vivre la langue française et son patrimoine

- Histoire

L’enseignante fait découvrir le métier de librettiste, mais aussi l’histoire de l’opéra en France, l’histoire des institutions et des genres…

- Le partenariat avec le Musée Victor Hugo

Les cours du mois de janvier sont réservés à la préparation d’un concert de classe au Musée Victor Hugo. Outre la préparation des mélodies avec la professeure et l’accompagnateur, les étudiant·es (re)découvrent la personnalité, la vie et l’œuvre de l’écrivain.

- La participation au « Printemps de la mélodie »

L’événement met en avant le répertoire de la mélodie française au travers de thématiques annuelles : les étudiant·es qui le souhaitent peuvent participer aux concerts

- La visite de l’Opéra-Comique de Paris

Elle permet aux étudiant·es de découvrir, souvent pour la première fois, les coulisses et la vie d’un théâtre de premier ordre. L’enseignante de ce cours est la dramaturge de l’institution.

Ce cours est ouvert aux étudiant·es chanteurs et chanteuses, ainsi qu’aux étudiant·es pianistes des classes d’accompagnement vocal et de direction de chant.

Les étudiant·es obtiennent une attestation sur la base :

- de la qualité du travail fourni tout au long de l’année

- de leur assiduité et de leur ponctualité