L’émotion est forte autour de ce programme où voix adolescentes et adultes se relaient sous le signe de l’enfance et de la terre promise. Le cœur en est le Berliner Requiem de Kurt Weill et Bertolt Brecht, écrit dix ans après la Grande guerre et plus ou moins dédié à Rosa Luxembourg. Britten se souvient, lui, de la croisade des enfants de 1212, sur un texte du même Brecht, tandis que la série de berceuses composées par Helen Neeves offre un peu de réconfort maternel à cette soirée poignante.