Hommage à Olivier Greif : Portraits et apparitions 2ème partie
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- 14oct2021
- Horaires 14h00
- Adresse Conservatoire de Paris - Salle Nadia Boulanger
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- 14oct2021
- Horaires 17h30
- Adresse Conservatoire de Paris - Salle Nadia Boulanger
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- 14oct2021
- Horaires 19h30
- Adresse Conservatoire de Paris - Salle Nadia Boulanger
Programme de salle
Hommage à Olivier Greif : portraits et apparitions
Jeudi 14 octobre 2021
19h30 Salle d’orgue
Sonate « de Guerre », 1965 / 1975, Allegro non troppo~ 14 mn
Philippe Hattat, piano
Création du Finale de cette « Sonate en trois mouvements » (titre initial) par l’auteur le 18 octobre 1977 au Carnegie Recital Hall de New York. Création complète par l’auteur le 20 mai 1978 en l’Abbaye de Royaumont.
Selon Olivier Greif : « A l'instar des premières sonates pour piano de Prokofiev, la Sonate de guerre reprend et développe un matériau musical venu de l'adolescence. […] La Sonate de guerre est – on s'en doute – un vigoureux plaidoyer en faveur de la paix. En décrivant l'épouvante de la guerre, j'ai essentiellement voulu dénoncer la barbarie des hommes et rendre hommage à ses victimes. […] J'ai souhaité que ce [premier] mouvement baigne tout entier dans une atmosphère onirique, visionnaire, hallucinée, au sein de laquelle chants guerriers, sonneries, appels et marches militaires, roulements de tambours, hymnes nationaux, valses, chorals, parodies de chants d'oiseaux, se succèdent – tel un cortège de fantômes – en une course effrénée vers l'abîme. »
Rondo « 42nd Street », 1969-1970~ 6 mn
Philippe Hattat, piano
La pièce était à l’origine le Finale de Paradisiac Memories Suite composée à New York « To the Memory of Marilyn Monroe ». Mais c’est le « Rondo pour un sous perdu » de Beethoven qui est le moteur de cet éblouissant Rondo.
Light Music, 1974 d’après Heinrich Heine
Werdet nur nicht ungeduldig ; Warum sind denn die Rosen so blass ~ 8 mn
Olivier Cesarini, baryton
Adrienne Dubois, piano
Ces sept Lieder pour soprano et baryton et piano (dont deux duos) font suite au Wiener Konzert de 1973, cycle de cinq Lieder pour voix de femme, déjà sur des poèmes de Heine.
Le Tombeau de Ravel, 1975 ~ 15 mn
Géraldine Dutroncy et Lucas Belkhiri, piano 4 mains
Création par Henri Barda et Olivier Greif le 24 mai 1975 au Festival Ravel de Montfort-l’Amaury pour le centenaire de la naissance de Ravel.
Selon Olivier Greif : « Cette œuvre n’emploie pourtant aucun matériau emprunté à la musique de Ravel. Tout au plus, l’utilisation d’harmonies et de rythmes influencés par la musique des noirs américains pourrait l’apparenter à l’univers ravélien. […] L’œuvre se présente comme une alternance entre deux éléments contrastés : l’un, une grande passacaille à la progression lente ; l’autre, une fugue violente et rythmée. »
Chants de l’âme, 1979 / 1995
The Tyger n°1 (William Blake) ; Peace n° 9 (Henry Vaughan) ~ 9-10 mn
Solène Laurent, mezzo-soprano
Héloïse Bertrand-Oleari, piano
Création des neuf Chants par Jennifer Smith, soprano, et l'auteur le 22 février 1996 à Paris, Salle Gaveau.
Ces Chants sont inspirés des poètes « métaphysiques » anglais (George Herbert, John Donne, Henry King, Thomas Carew, Henry Vaughan), à l’exception de The Tyger du peintre et poète William Blake.
Renaud Marchart estima ces Chants d’une exceptionnelle intensité « l’un des grands cycles du siècle ». Et Pierre Gervasoni écrivit dans Le Monde (5 mai 2001) : « La musique d’Olivier Greif devient alors renversante. Qu’il procède par soulèvements de matière (The Tyger), par secousses sismiques […], Olivier Greif entreprend toujours une sorte de déséquilibre de l’action originelle dans des compositions qui recèlent une part d’exorcisme. »
Trio pour piano, violon et violoncelle, 1998
Romanze n° 3 et finale Alla breve~ 13 mn
Ionah Maïatsky, piano
Aï Nakano, violon
Clara Dietlin, violoncelle
Création par Jérôme Ducros, Renaud Capuçon et Henri Demarquette le 11 novembre 1998 aux Rencontres Musicales en Artois.
De ce Trio, l’un des plus mémorables de la fin du XXe siècle, Olivier Greif a dit :
« Le titre De profundis a beau ne désigner que son premier mouvement, il donne pourtant sa couleur émotionnelle à l’œuvre tout entière. […] Avec Romanze, abandonnant toute âpreté, j’ai souhaité écrire une pièce véritablement lyrique, effusive. […]. Cet Alla breve prenant l’allure d’un fugato se présente comme une progression ininterrompue vers l’éclat et la lumière. Son monothématisme est brisé par l’apparition d’une ancienne chanson française, la Maumariée. […] L’œuvre s’achève sur une coda brillante et affirmative, qui reprend à son compte la péroraison du De profundis. »
Brigitte François-Sappey
+ Photo
Etudiants des classes d’Anne Le Bozec, Marie-Josèphe-Jude, Alexis Galpérine, Géraldine Dutroncy, Roland Daugareil et Michel Strauss
Programme
Olivier Greif
Sonate « de Guerre » pour piano
14 mins
Philippe Hattat-Colin, Piano
Allegro non troppo
Olivier Greif
Rondo pour piano « 42nd Street »
06 mins
Philippe Hattat-Colin, Piano
Olivier Greif
Light Music pour voix et piano
08 mins
Adrienne Dubois, Piano
Olivier Cesarini, Baryton
Werdet nur nicht ungeduldig
Warum sind denn die Rosen so blass
Olivier Greif
Le Tombeau de Ravel
15 mins
Géraldine Dutroncy - Hulot, Piano
Lucas Belkhiri, Piano
Olivier Greif
Chants de l’Âme pour voix et piano
09 mins
Héloïse Bertrand -- Oleari, Piano
Solène Laurent, Mezzo-soprano
The Tyger
Peace
Olivier Greif
Trio pour piano, violon et violoncelle
13 mins
Ionah Maiatsky, Piano
Romanze
finale Alla breve
Distribution
Géraldine Dutroncy - Hulot, Piano
Philippe Hattat-Colin, Piano
Lucas Belkhiri, Piano
Ionah Maiatsky, Piano
Héloïse Bertrand -- Oleari, Piano
Adrienne Dubois, Piano
Solène Laurent, Mezzo-soprano
Olivier Cesarini, Baryton
Étudiants des classes d’Anne Le Bozec, Marie-Josèphe Jude, Alexis Galpérine, Géraldine Dutroncy, Roland Daugareil et Michel Strauss
Disciplines instrumentales classiques et contemporaines, Disciplines vocales, Musicologie et analyse
Entrée libre