Notre vie joue en alternance la tragédie de l'existence et la comédie du bonheur
Le point de départ de ce solo est le plaisir. La réalisation de mon plaisir me pousse à explorer différentes facettes des choses qui me composent.
C’est un solo comme quête d’identité par le corps.
Je déploie, à travers différentes séquences autonomes, des situations, histoires, personnages qui me parlent, ce sont des représentations, personnifications, allégories, incarnations de morceaux de moi, de qui je suis en tant que jeune femme aujourd’hui.
Délibérément kitsch, Intentionnellement léger et simple, volontairement significatif, résolument ce qui me plait.
À travers ce solo j’explore une palette d’émotion et comment celles-ci influent sur mon état de corps. Je cherche à remplir chaque parcelle de mon corps avec ces sensations fortes, puissantes, que me procurent des éléments sonores et visuels auxquels je suis attachée, c’est mon univers esthétique que je veux faire ressortir dans ce solo dansé.
Je m’autorise les émotions, ce qui me fait vibrer.
En essayant sur certaines séquences de créer des moments d’incorporations, qui sont plus neutres et qui me permettent d’intégrer, comme une contemplation par le corps, toutes ces émotions.
C’est un petit théâtre composite, un défilé des émotions, un manège de sensations.
Un souffle de couleurs qui ravivent les énergies et enrayent les conformismes.
Un peu de rose dans le gris des temps présents.
Une sucrerie qui fond sous la langue.
Remerciements à Morgane Bonis pour le montage sonore.
Durée : 15’
Interprète : Jeanne Durouchoux.
Musiques et sons :
Live de Dalida, Parle plus bas, 1972.
Dalida, Alabama Song, 1980.
Barbara, Ma plus belle histoire d'amour, 1967.
Ruede Hagelstein, Plaything featuring Mentrix, 2015.
Robert Schumann, Rinderszenen op. 15, no 12, « Kind im Einschlummern », Interprété par Martha Argerich, 1984.
Extrait de la bande son du film de Luis Bunuel, Belle de Jour, 1967.
Extrait de la bande son du film de Jacques Demy, La baie des Anges, 1963.
Collaborateurs lumières : Pascale Bondu et Yann Divet.
Collaboratrice costumes : Catherine Garnier.
De longue date, étudiant·es et enseignant·es du Conservatoire de Paris ont entretenu des liens étroits avec la recherche, bien souvent sous forme non académique et sans en avoir expressément conscience tant elle est indissociable de toute véritable pratique artistique. Les interprètes en fin de master de danse présentent ici leur mémoire de recherche et soutiennent sur scène leur projet, pour offrir le visage d’une pratique nouvellement dynamisée. Pour ces projets, les étudiant·es ont été accompagnés tout au long de l'année par la chorégraphe Myriam Gourfink.