Quatre nouveaux albums pour le Label Initiale
Mis à jour le 24 octobre 2023
Cet automne, le label discographique du Conservatoire de Paris Initiale ajoute trois nouveaux albums physiques ainsi qu’un album digital à son catalogue. Découvrez dès à présent ces nouveautés !
La Lanterne | Thomas Gaucher & Friends
Thomas Gaucher Trio
Kind People Band
Olympic Nonet
L’album La Lanterne de Thomas Gaucher, guitariste et compositeur, se veut le reflet de la dernière génération de musiciens issue du département Jazz et musiques improvisées du Conservatoire de Paris. Il présente des créations d’étudiants du département réunis en des formations variées, du trio au nonette, alternant entre influences blues, gospel, folk, country...
1. Bec mouillé (Thomas Gaucher) 05:16
2. La Lanterne (Thomas Gaucher) 04:31
3. Rafale vernale (Thomas Gaucher) 07:47
4. Istanbul Rocket (Victor Maisonneuve) 04:00
5. Djee (Thomas Gaucher) 05:06
6. Flute Song (Léo Guédy) 07:14
7. Le Moulin de Gueffard (Thomas Gaucher) 07:07
8. Cristal Rakija (Zacchary Leblond) 05:54
9. Kind People Blues (Thomas Gaucher) 05:55
Thomas Gaucher : Guitare (1-9)
Oscar Viret : Trompette (3)
Désiré L’Honorey : Saxophone ténor (3)
Léo Guédy : Saxophone baryton, ténor et flûte en bois (1, 4, 6, 8)
Pierre Carbonneaux : Saxophone ténor et soprano (1, 4, 8)
Liam Szymonik : Saxophone alto (1, 4, 8)
Achille Alvarado : Trompette (1, 4, 8)
Balthazar Bodin : Trombone (1, 4, 6, 8)
Christelle Raquillet : Flûte traversière (8)
Jeremy Lucchese : Saxophone ténor (9)
Yonatan Hes : Saxophone alto (9)
Noé Degalle : Piano et Rhodes (1, 3, 4, 6, 8)
Cyril Drapé : Contrebasse (1 2, 4, 5, 7, 8)
Baptiste Archimbaud : Contrebasse (3, 6, 9)
Zacchary Leblond : Batterie (1, 4, 8)
Orélio Paladini : Batterie (3, 6, 9)
Théo Moutou : Batterie (2, 5, 7)
Thomas Gaucher Trio
Thomas Gaucher, Cyril Drapé, Théo Moutou.
Kind People Band
Thomas Gaucher, Noé Degalle, Baptiste Archimbaud, Orélio Paladini, Désiré L’Honorey, Oscar Viret, Balthazar Bodin, Léo Guédy, Yonatan Hes, Jeremy Lucchese.
Olympic Nonet
Zacchary Leblond, Victor Maisonneuve, Pierre Carbonneaux, Liam Szymonik, Achille Alvarado, Balthazar Bodin, Léo Guédy, Noé Degalle, Thomas Gaucher, Cyril Drapé, Christelle Raquillet.
Verbunkos | Kodály, Bartók
Volodia van Keulen (violoncelle)
David Petrlik (violon)
Théo Fouchenneret (piano)
Placé sous le signe du Verbunkos, cette danse de recrutement militaire, tantôt lente, tantôt endiablée, devenue le symbole de l’identité hongroise en musique dès la fin du XVIIIe siècle, l’album du violoncelliste Volodia van Keulen est un hommage aux deux principales figures de la musique hongroise au XXe siècle : Béla Bartók et Zoltán Kodály. Leurs œuvres ici réunies mêlent de manière rare attachement aux racines et souci de l’expérimentation. « L’expression des déchaînements sauvages ou des hypnoses sans fin est un peu plus étrangère à sa personnalité, qui penche plutôt vers la contemplation introvertie », écrit Bartók à propos de son compagnon de route, en des termes qui pourraient s’appliquer à lui-même. « Seul peut apprécier ses œuvres celui pour qui ce n’est pas le vernis extérieur ou le vêtement qui importent, mais l’essence intérieure, l’homme en lui-même. Je le souligne avec force, la musique de Kodály n’est pas moderne au sens que peut avoir ce mot aujourd’hui. […]. Mais son discours musical est neuf, il exprime des pensées jusqu’à présent inédites en musique. » Et qui le demeurent toujours un siècle plus tard. (J.F. Boukobza)
Zoltán Kodály
Sonate pour violoncelle seul op. 8
1. I. Allegro maestoso ma appassionato
2. II. Adagio (con grand’espressione)
3. III. Allegro molto vivace
Volodia van Keulen, violoncelle
Zoltán Kodály
Duo pour violon et violoncelle op. 7
4. I. Allegro serioso, non troppo
5. II. Adagio – Andante
6. III. Maestoso e largamente, ma non troppo lento – Presto
Volodia van Keulen, violoncelle
David Petrlik, violon
Béla Bartók
Rhapsodie no 1 pour violoncelle et piano Sz. 88
I. Prima parte (« Lassú »)
II. Seconda parte (« Friss »)
Volodia van Keulen, violoncelle
Théo Fouchenneret, piano
Les larmes… | Musiques de chambre contemporaines | Autour de Noé Nillni (trompette)
« Les larmes…
…sont dans la nature des choses. »
(Virgile, Énéide)
Ce programme est conçu comme un voyage à travers des œuvres d’esthétiques et de rhétoriques diverses, mais réunies par leur théâtralité et par une commune question de poétique instrumentale : comment penser, composer et jouer la trompette dans un esprit chambriste, l’habillant pour un rôle qui lui a souvent été étranger ?
Tout au long de ses études au Conservatoire de Paris, Noé Nillni n’a cessé de retravailler sa palette sonore en vue de l'adapter à de petits espaces musicaux. Il a mené une recherche en commun avec des compositeurs et compositrices, pour imaginer de nouveaux lieux permettant de dévoiler les différents visages de son instrument, dont la versatilité est encore méconnue. Ces nouveaux cadres plus intimes offrent à un instrument souvent habitué aux grandes distances la possibilité d’une rencontre en face-à-face avec le violoncelle, ou en trio avec la flûte et la clarinette ou la voix.
Sourdines, nouvelles factures instrumentales (dont une trompette à deux pavillons), recherche de sons multiphoniques, traitement électronique en temps réel… sont quelques-uns des moyens qui ont permis d’ouvrir de nouvelles perspectives à l’instrument, au service de mariages de timbres inouïs.
Les cinq œuvres qui composent cet album sont conçues, dans leur succession, comme cinq petits théâtres, mettant en scène instruments et voix dans une société de personnages où les rôles sont redistribués.
1. Georges Aperghis : Triple pour flûte, clarinette et trompette (1998) 07’44
2. Ricardo Nillni : Les larmes sont dans la nature des choses pour trompette et violoncelle (2020) 11’49
3. Pierre Fourré : Là où les murs s’effondrent pour trompette à double-pavillon et électronique (2021/2023) 12’30
4. Manon Lepauvre : Cyclogenèse pour flûte, trompette et voix (2022) 09’07
György Kurtág : Les Dits de Péter Bornemisza (fragments tirés de Rückblick, 1968/1993) pour trompette, contrebasse et claviers
5. Sünde 1’23
6. Der Geist ist freies Wildtier 0’44
7. Der Teufel plagt dich… 0’33
8. Breiig wird der Schnee… (extrait des Fragments d’Attila József) 0’46
9. Wie im Troge die Stinte 0’48
10. O Mensch, bewein dein Sünde groß 0’48
11. Die Worte hämmern… 0’47
12. Blumen die Menschen 0’32
13. Es rafft dich der Tod 0’20
14. Der Glaube 2’24
15. Summa der Sprüche des P. B. 0’43
Noé Nillni, trompette (1-4, 5-7, 9, 11-15)
Charbel Charbel, violoncelle (2)
Lauriane Maudry, clarinette (1)
Viola Paço, piano (5-7, 9, 11-13)
Marie Ranvier, voix (4)
Haga Ratovo, piano, clavecin, célesta (5, 7, 9-10, 12)
Lilas Réglat, contrebasse (5, 7-9, 12, 15)
Wendy Vo Cong Tri, flûte (1, 4)
Inédit. Le tuba contemporain | Sébastien Perez, tuba
Le programme choisi par Sébastien Perez, intitulé Inédit, consiste en une suite de créations discographiques – à l’exception du Jazz Quintet de Roland Szentpáli, déjà enregistré par le compositeur. Le tubiste a voulu par ce choix promouvoir le répertoire contemporain pour son instrument, qu’il soit soliste ou accompagné par divers instruments, seuls ou en ensemble. Ce programme propose également un voyage à travers le monde et les esthétiques, du néo-classicisme du compositeur américain William Schmidt aux couleurs jazz du Finlandais Lasse Eerola, ou du tubiste hongrois Roland Szentpáli, en passant par la pièce plus avant-gardiste du chef français Yves Prin.
William SCHMIDT : Concertino pour tuba et quintette à vent
1. I. B = 120 (03:11)
2. II. N = 69 (04:10)
3. III. B = 126 (05:22)
Lasse EEROLA : Trois Pièces pour tuba et piano
4. I. Allegro (05:46)
5. II. Moderato (05:52)
6. III. Risoluto (02:10)
7. Henrik COLDING-JØRGENSEN : Boast pour tuba solo (05:58)
Jérémie DUFORT : Mudanzas pour tuba et piano
8. I. Réveil Métal (02:21)
9. II. Die Kartons Waltzer (01:43)
10. III. Jams (03:15)
11. IV. Santa Cerveza (02:16)
12. V. Sayonara (03:28)
13. VI. Mutatis Mutango (05:44)
14. Yves PRIN : Niebelung pour tuba contrebasse et percussions (11:43)
Roland SZENTPALI : Jazz Quintet pour tuba et quatuor de saxophones
15. I. Prelude and Fugue in BeBop (02:10)
16. II. Kiss and Dance (04:24)
17. III. When She Comes (01:57)
Durée totale : 71’40
Sébastien Perez – tuba (1-17)
Mathilde Nguyen – piano (4-6, 8-13)
Adélaïde Ferrière – percussions (14)
Quintette Apalone
Artem Naumenko – flûte (1-3)
Ariane Bacquet – hautbois (1-3)
Joë Christophe – clarinette (1-3)
Blandine Delangle – basson (1-3)
Jean Wagner – cor (1-3)
Ensemble Rayuela
Rui Ozawa – saxophone soprano (15-17)
Raquel Paños – saxophone alto (15-17)
Nahikari Oloriz Maya – saxophone ténor (15-17)
Livia Ferrara – saxophone baryton (15-17)
Les enregistrements du label INITIALE sont réalisés grâce au soutien de la Fondation Meyer pour le Développement culturel et artistique.
Ces disques sont conçus comme des « cartes de visite » pour les jeunes artistes, au moment où ils s’apprêtent à quitter le statut d’étudiantˑes pour entrer pleinement dans le circuit professionnel.