1er prix du Concours international de violon dédié à Niccolò Paganini à Lucca en Italie en 2017, Michaël Serra est né à Paris en 1997. Initié au violon à l’âge de 9 ans, il intègre le Conservatoire supérieur de région de Paris à 13 ans. Après l’obtention du DEM, il poursuit ses études en cycle de perfectionnement au Conservatoire supérieur de région de Boulogne-Billancourt. Admis en 2015 au Conservatoire National Supérieur de Paris dans la classe d’Alexis Galpérine, lauréat du concours Vatelot-Rampal en 2016, il obtient son Prix du Conservatoire en 2018 et finit son cursus de master en 2020. Il a joué dans de nombreuses salles parisiennes tel que le Théâtre du Chatelet, la salle Gaveau, la salle Cortot, ou l’Auditorium Landowski en tant que soliste, mais aussi dans des programmes de musique de chambre avec des artistes de renommée internationale (sonate, trio, quatuor, quintette et sextuor), en France et dans d’autres pays européens dans le cadre de festivals. Un disque dans lequel il interprète exclusivement des œuvres pour violon seul sortira sous le label ®Forgotte Records® en 2020. Outre son activité de violoniste classique, il manifeste un grand inétrêt pour les musiques du monde, jouant régulièrement au sein d’un groupe de musique traditionnelle persane qui s’est produit dans diverses salles, en particulier au Sadler’s Wells Theatre de Londres. Ouvert aux autres arts, il accorde une grande importance aux activités de groupe associant plusieurs disciplines artistiques liées au monde de la scène.

Igor Stravinski,
Suite Italienne, 1933, pour violon et piano

Béla Bartók,
Danses roumaines, 1926, pour violon et cymbalum Sz. 56, BB 68

Jenő Hubay,
Carmen, Fantaisie brillante,1876, pour violon et piano

Astor Piazzola,
Escualo pour violon, piano, contrebasse et accordéon

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Ce programme réunit des œuvres très diverses de la fin du 19e et du 20e siècle dans des arrangements pour violon et piano mais aussi d’autres instruments plus exotiques tel que le cymbalum proposant ainsi une vision différente de ces œuvres majeures de l’histoire de la musique.

La Suite italienne pour violon et piano est une œuvre issue du ballet Pulcinella de Stravinsky, ballet écrit en 1919 dans un style néo-classique qui reprend des thèmes du compositeur italien Pergolèse. C’est en 1932 que Stravinsky décide de réviser son œuvre sous le nom de Suite Italienne, pour violoncelle et piano avec l'aide du violoncelliste Gregor Piatigorsky, puis pour violon et piano la même année, en collaboration avec le violoniste Samuel Dushkin.

Les Danses roumaines de Bartók arrangées par Zoltan Székely pour violon et piano est sans doute l’œuvre arrangée la plus connue du répertoire violonistique. Dans cette version, j’aurais aimé remplacer le piano par le cymbalum pour retrouver certaines sonorités du folklore roumain.

Après les versions de Sarasate et de Waxman, voici Carmen de Hubay pour violon et piano composé en 1876, moins connue mais tout aussi virtuose et poétique, faisant apparaître certains thèmes de l’opéra de Bizet qu’on ne retrouve pas chez les deux autres compositeurs.

Pour finir, Escualo de Piazzolla, pour violon, contrebasse, piano et accordéon est une œuvre que je joue avec piano depuis une dizaine d’années, dont je ne me lasse pas et avec laquelle j’aurais aimé finir mes cinq ans d’études au conservatoire dans une formation proche du quintette adopté par Piazzola dans sa vision novatrice du tango.

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